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Corse la boucle de l'Acciolu
Cette rando dans le désert de l'Agriate est un incontournable lors de nos séjours en Balagne.
Au départ d'un chemin creux peu indiqué, se trouve une rando, voire plusieurs en combinant les tracés, de toute beauté, bien sûr il faut aimer les lieux sauvages.
la voiture est garée au début du chemin, à quelques centaines de mètres de l'entrée du site des plages de l'Ostriconi.
Un véritable tunnel de végétation précède l'entrée dans le désert.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous débouchons en pleine lumière, c'est ici que ça commence. Bergeries isolées entourées de quelques oliviers
ou bergerie troglodyte, visiblement toujours utilisée
puis la piste souvent sablonneuse s'enfonce dans le désert
là, des clôtures en bois permettent de limiter l'érosion dunaire sous les effets du vent
enfin, nous arrivons au Bocca di Mercuriu, nous quittons la piste pour entrer, par un étroit sentier, dans la garrigue du désert, direction la Punta de l'Acciolu, puis la mer.
le Monte Acciolu, petite pointe qui domine la mer depuis cette partie du désert de l'Agriate, nous n'y grimperons pas, mais nous nous contenterons de le contourner
le sentier se faufile dans un enchainement de petites ravines où, parfois, coule un mince filet d'eau
pour arriver sur une éminence ou subsiste une ruine de bergerie et ses arbres bien secoués par les vents et desséchés par le soleil. C'est le ( col ) Bocca d'Affagadojo.
il faut un peu chercher la suite du cheminement qui n'est pas évidente.
et filer ensuite, presque en ligne droite vers une petite crête qui passe au pied de la Punta di l'Acciolu
et nous repartons vers le sud, direction, la plage de Vana
Un passage de limite de propriété, avec un rondin de bois qui devrait interdire l'accès aux deux roues...(devrait ! )
puis sur le côté, la rustique mais non ruinée, bergerie de Chimia et devant, dans le ravin, son petit ru, aujourd'hui bien sec.
plus bas, c'est l'arrivée à la plage, la Cala di Vana, magnifique, où je ne peux m'empêcher d'aller prendre un bain, le dernier de 2020 probablement.
l'amoncellement d'herbiers de posidonies jetés sur le rivage lors de la tempête des jours derniers, est un indicateur de l'excellente qualité de l'eau, non ce ne sont pas des saletés comme souvent on peut le croire, bien au contraire.
Pour la suite, nous allons longer la côte, légèrement en hauteur
rester étonnés par ces "tours de pierres" qui sont alignées, en réalité ce sont des bornes délimitant les propriétés, vestiges des temps anciens, mais ici, on est conservateurs des choses d'importance comme le patrimoine et les valeurs, entre autres.
une calanque borde la grande plage de l'Osriconi, mais nous la laissons de côté pour revenir un peu plus vers l'intérieur des terres
où le cheminement se fait dans le sable sec et les dunes
et se poursuit dans les figuiers de barbarie, qui hélas, ne sont plus en fruits et loin d'être en fleurs comme au printemps
la maison de Gradu, toujours aussi belle, se dégrade peu à peu, laissée visiblement à l'abandon depuis peu
le seul occupant étant un lézard des murailles qui se réchauffe la couenne au soleil d'octobre
entre muret et figuiers de barbarie aux raquette fortement épineuses, le chemin nous ramène vers le point de départ
la boucle est bientôt bouclée, fin de superbe rando sous le soleil.
Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Commentaires
2LoridonJeudi 22 Octobre 2020 à 09:37Si vous êtes confinés en Corse je vous enverrais chez de bons amis dans le sud. mais ne pas dire que vous êtes migrnts
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Je me suis régalée de vous suivre virtuellement en Corse ! Des paysages somptueux comme je les aime. Sacrés veinards !!! Bises.