Depuis le bord de la route de Mazaugues, au claou de monsieur Aubert, nous prenons une piste qui rapidement va se transformer en sentier, direction l'ermitage de Saint Probace sur son piton rocheux.

après avoir tarversé une jolie forêt de yeuses, le sentier commence à grimper, la vue s'ouvre sur Tourves tout en bas

et bientôt, l'ermitage se montre

nous passons devant l'oratoire de Sainte Ursule, le seul de ce côté du petit mont.

la chapelle est ouverte entrons avec discrétion

 La tradition populaire raconte qu'au premier siècle de notre ère, Saint Probace, un des soixante-douze disciples du Christ, est venu finir ses jours à Tourves dans la pénitence et la prière. Il choisit d'installer son ermitage au sommet de l'éperon rocheux qui s'élève au sud de Tourves et sépare le village des magnifiques gorges du Caramy.

De là-haut, où l'on trouve les restes d'un oppidum ligure, la vue s'étend sur la plaine de Saint Maximin, le Haut-Var, les roches blanches du Verdon, la Sainte Victoire, la Sainte Baume, la Loube,...

A sa mort, les villageois érigèrent une chapelle au-dessus de son tombeau.

Au cours des siècles qui suivirent, l'édifice primitif fut remanié (probablement même accompagnée d'une deuxième chapelle) et entretenu par une communauté d'ermites nourris par les villageois. En 1643, une nouvelle chapelle plus vaste fut construite au même endroit. Elle fut confiée par le pape à une communauté d'hommes et de femmes fondée par l'abbé d'Ollioules. Ainsi fut-elle entretenue jusqu'au XVIIIème siècle.

Saint Probace avait la réputation de faire tomber la pluie. Lorsque la commune manquait d'eau, les villageois retenaient sa statue dans l'église, et ne la ramenaient dans sa chapelle qu'après l'ondée reçue.

Une table d'orientation

la descente dans les gorges se fait par une sente désormais balisée GR (celui-ci a été détourné par ici, il a peu) qui dégringole en pente brute vers le Caramy

nous voilà sur la rive gauche du Caramy que nous remontons par le sentier balisé, une fois n'est pas coutume...

mais bien vite nous partons à la recherche d'une ancienne bergerie (uno vanado) bien dissimulée dans la végétation qui peu à peu la digère, ultime trace de vie agricole et pastorale dans ces gorges.

plus loin le duo de platanes

et la ferme Rimbert, belle ferme abandonnée aux tagueurs de tous poils

nous revenons sur le plateau supérieur, le claou de Monsieur Aubert par le sentier balisé qui grimpe en larges lacets

Ceci n'est qu'un reportage, l’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans

l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.

 Pour les secours composer le 112