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Par JLuc Fontaine le 19 Juillet 2017 à 19:19
La fable du corbeau et du renard
revisitée en "parler Marseillais" !
Pour les non initiés du "parler de chez nous", se référer à mon dico Marseillais en annexe sur la page d'accueil de mon ancien blog "aioli"....... mais attention, il va y avoir du boulot de traduction.
C’était un beau gabian, qui furait les poubelles,
Car y a plus de poissons au large de Pomègues.
Il espinche et mate, à la pointe de l ' île,
dans un trou de rocher, un moulon de bordilles.
A L’espère, dès l'aube, affamé, fracassé,
Il se cherche un asseti pour pouvoir mastéguer.
En fouillant dans le tas, son œil est attiré,
par un toc de camembert, qui sert à broméger,
hélas, il était dur et à l ' intérieur vide.Je peux bien se dit-il me gratter l' embouligue,
et comme l'on dit : « qui a bien dormi a dîné »,
Il monte dans un pin pour faire un pénéqué.
Arrive un calu, fin comme une esquinade,
qui avait les boyaux mêlés comme une rague.
En découvrant l’oiseau et son toc de fromage,aquelo empego, dit-il, cela est bien dommage,
Je pourrais bien me faire péter le bédélé,
moi, qui n’ai jamais su pêcher un pataclé.
Ô gari ? chaspe moi, à moins que je ne rêve,
car de te voir ainsi, les yeux me parpelègent,
tu es vraiment le plus beau de Marseille à Cassis,
Si je ne t 'avais vu, je serais mort d'estransi,
si tu chantes aussi bien que ta robe est jolie,
mes esgourdes croiront ouïr...tè vé...Pavarotti.
Le gabian sur sa branche, de rire s'estrasse,
aquêu cabot, qui pour manger s'escagasse,
j'ai aussi faim que lui et voudrais bien charcler,
mais au lieu de baffrer, je vais bien m'esclaffer.
il lâche le camembert moisi que le stassi achoppe,
comme un cacou d'Endoume qui frotte sa minotte,
et part en cavalant, comme un petit boumian,
qui a chipé vingt ronds au bain des Catalans.
Moralité.Si un jour, par un nervi, tu te fais pessuguer,
ne soit pas le couillon qui est toujours aganté.
Tu bromèges un peu... comme avec les girelles,
Et tu attends que ça pite... pescadou de Marseille !
6 commentaires -
Par JLuc Fontaine le 20 Juin 2017 à 21:59
La 2ème édition de la fête Cultures et Traditions se déroulera du samedi 24 juin au samedi 1er juillet.
Au programme :
Samedi 24 juin :
ouverture de l'exposition sur le thème "la boulangerie".
le soir, feux de la Saint jean.
Samedi 1er juillet :
Salon littéraire avec dédicaces des écrivains
Animation musicale avec la Troupe Champagne
Visite du village
Conférence de Jean Noël BEVERINI
A 20h grand Aïoli, sur inscription
Tirage de la tombola et bal.
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Par JLuc Fontaine le 23 Septembre 2016 à 21:39
Dans la série "rando-escalade" c'est le top du top qui est au programme ce matin là.
Face sud de la Ste Victoire, le sentier des Cantilènes est un sentier, oui, un sentier, mais dont l'accès et la sortie sont à mettre dans la catégorie "on sort les mains des poches" et on s'accroche à la paroi !
La voiture est garée sur la parking des Deux Aiguilles et nous filons sur le sentier noir qui file vers le Garagaï, sentier "sportif" s'il en est.
Après une approche déjà bien pentue et quelques ressauts faciles, nous arrivons au célèbre "Pas de l'Eléphant" , grande dalle lisse où deux cavités (des empreintes d'éléphants imaginaires bien entendu) nous permettent de passer.
La Gazelle dans les pas de l'Eléphant
Site privilégié des écoles d'escalade.
belle dalle de calcaire bien lisse et bien inclinée.
ensuite, le cheminement du sentier noir devient délicat, les marques de balisage sont très espacées et demandent un peu d'attention et de "sens du terrain", sortir de la trace peut vite devenir problématique.
le grimpe continue, bientôt nous allons quitter le sentier du Garagaï pour filer en hors sentier et hors balisage vers le passage qui permet d'accéder au sentier du vertige, "le Cantilène".
Un œil noir nous regarde !
Hummm ! non ce n'est pas par là ! nous étions passés par cette dalle la dernière fois mais nous avions la corde...il faut trouver un autre passage !
Un peu de repos, un peu de réflexion, un peu (beaucoup) de ténacité et voilà... par là ça doit passer.
Nous passons comme toujours un après l'autre, par sécurité, une pierre ayant vite fait de dégringoler.
Trop belle la vue d'ici !
maintenant, le cheminement est facile à trouver, vu qu'il n'y a plus le choix jusqu'au Pas des Gardzarts (diminutif des étudiants des Arts et Métiers).
superbe sentier des Cantilènes, caché dans une végétation légère, à flanc de falaise et avec au moins 150m de vide en dessous.
un long couloir grimpe vers le pas des Gardzarts
grimpe facile
pour sortir sur un minuscule promontoire
la suite se passe là, escalade de dalles lisses, les prises y sont, il faut juste les chercher et s'en servir .
le franchissement de ces grandes dalles est le point fort de cette grimpe
La Gazelle en profite pour me doubler
et laisse éclater sa joie une fois sur les crêtes.
Là, nous trouvons le GR et nous filons chercher un abri pour la pause pique nique...bien méritée.
Puis, direction vers l'Est pour rejoindre le départ du sentier balisé vert du Pas du Clapier
Quelques pas de désescalade pas tristes là non plus...
ensuite la descente est assez classique, ressauts, éboulis, vue magnifique sur la vallée de l'Arc
pour arriver au Pas du Clapier, petit ressaut délicat à passer, surtout en descente où l'arrivée peut se faire brutalement
Nous retrouvons le sentier marron qui circule d'Est en Ouest (ou l'inverse !) en passant par les vestiges de l'ancienne carrière de marbre
puis retour au parking en suivant le sentier marron dont une partie est tracée sur l'ancien chemin de halage des blocs de marbre.
A intervalles réguliers, se trouvent des trous cylindriques, creusés par les marbriers, et qui recevaient les poteaux en bois (des bigues) qui servaient à retenir les énormes blocs de marbre qui glissaient sur leur lit de cailloux dans la descente.
un gros bloc de poudingue, qui, une fois taillé en tranches et poli donnait ce marbre rosé ornant les commodes, dessertes et tables de nuit des maisons bourgeoises du XIX ème siècle en Provence.
Retour au parking nous laissons derrière nous cette belle face sud de la Ste Victoire. "et dire qu'on était là-haut !"
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsable dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
7 commentaires
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