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Envie d'une balade dans les calanques alors qu'il y a un vent de folie qui secoue Marseille, la solution :
Le belvédère céleste de Titou Ninou.
Il y aura un peu de grimpette, des passages très aérés, mais pour la pause, ça devrait se faire à peu près à l'abri.
Allez, zou, on y va.
la voiture est garée tout au bout de l'avenue de la Grotte Rolland, derrière le parc Pastré et nous filons par le sentier qui nous emmène au pied du massif de Marseilleveyre.
Le sentier balisé noir et jaune présente quelques passages raides, puis sur une belle dalle de calcaire, nous avons une vue superbe sur la rade et les îles du Frioul
avant de traverser un joli bois avec vue sur les Trois Pics
Il y a trop de vent pour prendre comme prévu le sentier rouge qui passe en balcon sous le massif, nous restons sur le noir, jusqu'au col de la Selle,
avec mini pause à l'assèti, comme il se doit .
A ce carrefour, nous prenons le vert qui après quelques petits lacets nous fait émerger au col de la Selle, là, nous prenons le bleu qui va nous faire grimper au sommet Ouest du plateau de l'Homme Mort, tout là-haut
avec passage très très aéré au col Sans Nom , le vent prenant plaisir à s'engouffrer dans la brèche
après le petit col, une série de ressauts à passer où il faut mettre les mains
puis nous arrivons au sommet Ouest, la vue s'ouvre en grand de toutes parts.
Cheminement à la queue leu leu sur le plateau aux pierres aiguisées, à droite le Malvallon médian se montre, tout en bas !
en bout du plateau, avant d'entrer dans un bouquet d'arbres, devant nous une compagnie de perdreaux part en courant, probablement lâchés il y a peu ils ne savent pas voler.
puis c'est l'arrivée tout au bout du plateau, au Plan de Coulon, nous bifurquons à droite, avec vue sur l'est des calanques,
les crêtes de Sormiou, et plus loin celles de Morgiou s’alignent dans un ciel pas très net.
méga gros coup de zoom pour apercevoir la Candelle et tout à côté, son Candelon
Direction les crêtes du Malvallon sud
notre objectif approche
Nous y voilà, nous sommes seuls, quoique avec ce temps glacial, ce n'est pas trop étonnant, jusqu'ici nous n'avons croisé personne dans le massif.
Nous nous installons, relativement bien abrités du vent, mais le fond de l'air est glacé, nous ne resterons pas de trop.
En bas, 350m en dessous, L'archipel des îles de Riou, s'étale, dans une mer franchement ridée
à nos pieds, la calanque de Podestat, bien abritée des rafales assassines
Pose photo avant de repartir, et d'être congelés sur place.
Descente par le Malvallon sud bordé de ses roches sculptées, le vent qui s'engouffre avec force dans le vallon orienté sud-nord, nous vient en plein de face rendant la descente parfois...délicate.
la Poule, en face du Bastion et de sa fenêtre
au bas du Malvallon sud, nous revenons un peu sur le grand Malvallon pour prendre le ...devinez quoi ?
gagné, c'est le Malvallon nord qui va nous ramener au col de la Selle et passant devant la Fontaine du Brès qui laisse suinter tant bien que mal son petit filet d'eau pour abreuver la sauvagine
ici le vent ne nous perturbe pas, mais ça ne durera pas, bientôt nous arrivons au col, et là, nous allons en prendre plein la tête.
Au col, nous reprenons le cheminement inverse du matin, le vent ne faiblit pas, nous rentrons.
le bois de la Selle est bien abrité, le sentier recouvert d'aiguilles de pin et de terre est souple sous les pieds, descente agréable
jusqu'à retrouver les pierres et le sentier défoncé en arrivant au petit col proche de la Grotte Rolland.
Fin de rando, ventée, mais bien agréable, les Calanques...c'est magique !
8km pour environ 550m de cumul de dénivelé.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
4 commentaires -
C'est sous un ciel gris et remués par un vent violent que nous décidons d'aller faire une balade dans le massif de la Sainte Baume, direction le col de Bertagne en passant par les vestiges de la glacière du Fauge.
La voiture est laissée sur le bas côté de la route du col de l'Espigoulier, juste en face du départ de sentiers qui mènent, à la glacière ou vers la Grande Baume.
Pour nous ce sera, à l'aller, direction la Glacière par le sentier pointillé jaune, un peu plus court, mais plus raide que le jaune.
Dans un ciel qui n'offre que peu de couleurs, le Bau de Bertagne impose sa masse rocheuse.
(un bau dire baoù ...pic ou éperon rocheux)
D'abord horizontal et facile le sentier prendra ensuite un peu de hauteur
au loin, sur notre droite les falaises de Cugens forment une énorme barrière de roche, seulement percée par le fameux "Trou du Vent", visible grâce a un gros coup de zoom.
Les premiers ressauts apparaissent
pas difficiles mais mettant les genoux à rude épreuve
puis le sentier débouche sur le plateau où se trouve la glacière, dont les abords dangereux ont été clôturés. Contrairement à la glacière Pivaut, celle-ci n'a pas été restaurée et le puits de la glace affleure presque le sol, 20m de vide juste derrière les palissades.
une des ouvertures de chargement des pains de glace, un crochet support de poulie est encore visible au dessus, en se penchant un peu.
L'eau provenant de la source était répartie dans de grands bassins de gélation situés derrière la glacière, ces bassins ne sont plus visibles, on en soupçonne seulement l'existence passée, la végétation ayant repris ses droits.
Nous quittons ce haut patrimonial, pour filer vers le col de Bertagne, par endroit le sentier est transformé en patinoire
le Bau de Bertagne, sur notre droite nous écrase de sa masse rocheuse, le vent nous bouscule sans ménagement
arrivés au col nous ne nous attardons pas devant le monument aux Morts des E.M, le vent violent souffle en rafales glacées
nous traversons dans sa grande largeur le col de Bertagne pour aller nous mettre à l'abri dans les bouquets d'arbres de l'autre côté du col.
Par chance, un peu de soleil perce la couverture nuageuse
et là, dans un repli de végétation, complètement abrités des rafales glacés et sous les timides rayons du soleil, nous faisons notre pause du médio.
Pour le retour nous décidons de descendre à la Grande Baume, le sentier est raide, mais sec
la petite forêt de yeuses qui orne l'entrée de la grotte donne un air lugubre à cet endroit, pourtant très beau.
Nous mettons les frontales, avec le désir d'aller un peu fouiner dans cette grande grotte que nous connaissons déjà assez bien
la grande méduse est toujours là, pendue au plafond
Au fond, bien cachés, nous retrouvons les dessins rupestres si bien dessinés, il est rare que des dessins "modernes" soient d'aussi bonne qualité, alors ne boudons pas notre plaisir de les redécouvrir .
le poisson très très bien caché
l'éléphant, tout petit mais mignon
la timide tortue qui se cache dans son recoin sombre
et le poulet si sympathique.
ces dessins sont là depuis au moins dix ans et toujours aussi beaux, hélas, par ci par là, quelques tags merdiques gâchent les parois de la grotte, fléau de notre société.
la grotte tunnel s'ouvre sur le versant opposé, nous y allons
descente sur un sentier rocailleux, sous couvert de yeuses
puis au sortir du bois, les dents de Roque Forcade illuminent un ciel redevenu très bleu
nous quittons le sentier balisé pour prendre une sente, au départ bien tracée, qui contourne un éperon rocheux
la barre du Pin de Simon est sur notre droite, de l'autre côté du ravin
puis, par une sente peu visible, nous descendons difficilement en "hors piste" vers le sentier de la glace (balisage jaune) qui passe tout en bas.
parfois par des passages bien fournis en ronces et salsepareilles qui s'accrochent aux vêtements
le sentier de la glace est enfin rejoint, au poteau indicateur nous filons à droite et rejoignons la route et la voiture. Fin de balade.
Une rando courte mais sportive d'environ 6km500 pour un cumul de dénivelé de 530m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Profitons de cette belle journée ensoleillée, bien que froide, pour aller faire une belle balade dans les calanques, le belvédère d'En vau est un excellent choix.
La voiture garée au parking du col de la Gardiole, nous filons, chaudement couverts, sur la longue piste des crêtes de l'Estret, puis nous la quitterons pour une sente discrète qui chemine dans un décor minéral superbe, le sentier du Docteur Albert.
cheminement sur un beau sentier empierré soutenu par un muret en pierres sèches
le soleil bien bas en cette saison vient de surgir de derrière les falaises de Soubeyrannes qui sont floutées dans une brume de mer épaisse
sur notre gauche, le vallon de l'aiguille plonge dans un décor resté sauvage
quelques marches taillées dans la roche nous emmènent sur un balcon qui domine le vallon des Pételins
qui s'ouvre en grand devant nous
la sente devient plus escarpée et descend dans les profondeurs du vallon
par de multiples lacets qui dominent le vide
tout en bas, nous rejoignons le vallon de la Réserve et le sentier remonte facilement sur le versant opposé
en direction du collet de la Réserve
et ensuite dégringole, le mot n'est pas trop fort, dans le vallon de la Fenêtre, le décor purement minéral redevient un petit peu lus végétal, mais sans plus.
nous remontons en face, laissant dans notre dos le vallon pour filer vers le col de la Fenêtre par le sentier Bibi nord, la fameuse fenêtre du vallon est visible, belle arche naturelle percée dans la roche
belle remontée aux multiples lacets et nous sommes au col de la Fenêtre, à la croisée avec le sentier Edgard Garrigue balisé en bleu
direction, le col de l'Oule par ce sentier bleu, bientôt, au loin, apparaît le pin incliné de la pointe de l'Eissadon
puis, au col, nous prenons la large sente qui monte vers le Belvédère d'En Vau, but de notre balade. Sur notre gauche, au loin, encore dans la brume de mer, les falaises de Soubeyrannes peinent à se dégager, même et pourtant nettement plus près, la crête du Portalet est dans le flou
Tout au bout, arrivés au belvédère, la vue sur la Pointe de Castelvieil s'ouvre sans pourtant être parfaitement nette, En cette saison et vers le coup de midi, la calanque d'En Vau orientée sud est est bien dans l'ombre froide
côté sud est, en bas, au pied du belvédère, l'entrée de la difficile d'accès, calanque de l'Oule, baigne dans le soleil
Nous nous réfugions dans l'abri Yves Azémas, abri rustique s'il en est, mais devenu mythique dans ce coin des calanques.
On y est bien dans cet abri, mais il nous faut repartir, laissons les falaises de L'Eissadon et du Dévenson sur notre gauche et revenons sur nos pas jusqu'au col de l'Oule
au col, nous prenons un bout du GR qui descend dans le vallon d'En Vau, puis par une sente oubliée, nous revenons vers la maison forestière de la Gardiole
cheminement dans un étroit vallon, bien abrité du petit vent, et même sans la présence d'un soleil lumineux, il n'y fait pas froid
un laurier-tin en fleurs donne un peu de couleur
de grands pins d'âge fort honorable arborent ce sentier
puis nous arrivons au croisement de sentiers de la Gardiole, et revenons vers le parking
Les falaises de Soubeyrannes sont à peine moins dans la brume...Fin de balade.
Une petite rando agréable de 11km environ pour un cumul de dénivelé d'un peu moins de 500m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Par cette belle journée de mardi, nous revoilà dans le massif des calanques au départ du complexe des facultés de Luminy. Voiture garée à l'entrée du PNC nous filons rapidement vers la crête des Escampons, pile en face de notre objectif, sur l'autre versant du vallon de Morgiou, les crêtes de Morgiou.
Nous partons vers l'ouest, en suivant le GR qui s'écarte légèrement de la crête des Escampons, mais qui offre tout au long de son cheminement un très beau panorama.
Nous laissons donc dans notre dos, le Mont Puget et tout au fond, là-bas, la Candelle.
Un beau cirque rocheux est à contourner par le haut
le GR présente quelques ressauts à descendre, rien de bien difficile, nous ne sommes toutefois pas sur une autoroute...
Arrivés au col de Morgiou, nous retrouvons la piste qui passait aux Escampons, sur notre gauche, la calanque de Morgiou, et là encore, tout au fond, la Candelle qui se dresse sur son à pic.
sur la droite, la rade de Marseille et en toile de fond, dans une belle brume de pollution, la Côte Bleue.
Passé le col des Escourtines, la large sente grimpe en direction du Baou Rond, la vue se dégage sur l'archipel des îles de Marseille, devant nous, majestueuse comme il se doit, la reine, Riou.
Nous cheminons maintenant vers l'est et peu à peu nous nous éloignons de Marseille
passage étroit au pied du Baou Rond
et descente sur le sentier balisé bleu des crêtes de Morgiou
peu après le Baou Rond, la vue s'ouvre en grand sur la calanque de Sormiou et ses crêtes difficiles d'accès, au loin, en mer, Riou, Plane et Jarre sur la droite. la ligne d'horizon, bien aidée par l'objectif de l'APN, montre bien que la terre est ronde !
Cheminement sur la ligne de crête
puis nous la quittons pour filer discrètement vers notre "coin pause du médio" face sud des crêtes tout en haut de la calanque de la Palée
La Grotte de l'Os est là, bien cachée, plein sud complètement abritée du vent, il y fait même très chaud.
Le soleil commence à nous "ensuquer", il faut penser à remonter avant d'être complètement amorphes
Revenu sur les crêtes, nous filons vers "le Carrefour" pour prendre le sentier balisé rouge qui descend dans la calanque de Morgiou, longue descente caillouteuse, dans l'ombre devenue froide
Dans l'ouverture de la calanque, gros coup de zoom sur le Bec de l'Aigle, le cap Canaille et la fin des falaises de Soubeyranes
Nous quittons le sentier rouge vers le bas pour éviter la calanque et remonter directement en face, par le sentier jaune, sur la crête des Escampons
montée raide et avec un soleil puissant dans le dos
De retour sur la crête, nous reprenons en sens inverse la piste forestière qui nous ramène à Luminy, fin de rando de 9km400 pour un cumul de dénivelé de 472m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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