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Nous voici, ce jour-là, dans le Luberon a quelques kilomètres à l'est de Cavaillon au départ de cette balade dans le charmant village des Taillades, qui porte ce nom par les carrières de pierres de taille qui ont fait la réputation de ce bel endroit.
Parking sur la place du village, face à la mairie, nous prenons sur quelques centaines de mètres la petite route qui file vers Robion et au carrefour marqué "Badarel" nous prenons la ruelle qui se termine par un sentier qui s'enfonce dans la forêt. La sente devient très vite pentue et ressemble à une rivière de cailloux
Le plus bel endroit de cette combe arrive assez vite, une grande faille creusée dans la roche par des millénaires d'érosion. Un beau ressaut est à franchir, quelques barres de fer forment des marches et un câble sécurise l'arrivée.
Le vent qui souffle prend de la vitesse par effet de couloir, rester ici devient vite intenable.
Plus haut la combe s'élargit, on commence enfin à apercevoir le soleil.
Le sentier grimpe régulièrement, toujours sur le lit de cailloux
Puis la combe s'ouvre très largement, à gauche le sommet du Castelas domine, en face le Crâne de Colombier nous attend, c'est par là que nous allons, il faut encore grimper, parfois en mettant un peu les mains.
Nous voilà sur la plateau de Crâne de Colombier, pas tout à fait au point haut de notre rando, mais presque. En arrière la vue s'ouvre sur la plaine de Cavaillon et ses zones commerciales et industrielles.
La sente continue encore à monter mais la pente est faible, nous parcourons le plateau jusqu'au point marqué "Pin de Maillet"
en face de nous, le Géant de Provence, sa seigneurie, le Mont Ventoux.
Dans le vallon à notre droite, il y a une petite bergerie qui nous avait accueilli lors de notre dernière balade par ici en mai 2015, nous y allons sans pour autant penser à faire notre pause pique nique, le vallon est terriblement encaissé et complètement à l'ombre, il ne fait pas vraiment chaud, surtout avec le vent. Un sentier qui longe le bord de la falaise y descend, nous passons par là.
et la voilà, à côté d'une belle citerne enterrée, tout de suite nous voyons la décoration de Noël qui y a été posée, peut-être par le berger car cette bergerie semble toujours en activité, ce n'est pas une ruine, loin s'en faut.
Superbe déco de Noël, et intérieur très propre.
Je parcours les derniers commentaires flatteurs laissés sur le livre d'Or, y laisse moi aussi quelques mots. Pas de tags, pas de déchets, pas de dégradations malfaisantes, de toute évidence nous sommes dans une région de gens civilisés !
Nous remontons sur la plateau au "Pin de Maillet" prendre la sente qui descend dans le vallon de Brayette et ses superbes cèdres
Nous cherchons un coin à l'abri du vent et ensoleillé, chose difficile, il y a soit l'un soit l'autre mais pas les deux.
La grotte tunnel de la Brayette est devant nous, impossible de ne pas y grimper
je passe par la face avant, par le mur droit et lisse, le petit arbuste qui se trouve en plein milieu de l'ouverture m'aide beaucoup à l'arrivée, la Gazelle passe par le côté, guère plus facile
nous nous retrouvons tous les deux à l'intérieur, cette grotte ayant plusieurs ouvertures
Jolie grotte, mais parcourue par un bon courant d'air, nous ne nous y attardons pas.
Retour au soleil par la sortie latérale, ce qui va demander de passer très au bord du vide, l'emplacement pour poser les pieds étant très limité !
Au pied de la grotte, nous serons à peu près à l'abri des rafales de vent, mais un tantinet en équilibre sur une petite corniche.
Nous revenons sur le sentier principal qui file en longeant les falaises
plus loin, la descente devient raide et caillouteuse demandant beaucoup de prudence et enfin nous arrivons à la source de Boulon, complètement à sec, en mai 2015, il y coulait une belle eau fraîche.
Nous devons maintenant remonter vers les falaises du rocher de Baude, d’abord rude montée, puis un ensuite un peu moins pentue, le sentier est creusé dans la roche
le cirque rocheux est parcouru, on voit bien d'ici, le sentier sous roche, en face qui grimpe raide.
les lierres accrochés à la paroi en tombent de sécheresse !
puis nous voilà au monolithe appelé le Gendarme
que nous contournons pour rester en balcon dans la végtation
avant de descendre par une sente discrète, non balisée et fort pentue qui nous ramène en direction de Taillades
En bas, nous ne prenons pas le même sentier que lors de notre dernière venue ici, le chemin étant désormais privé, nous prenons la petite route goudronnée qui entre dans le village en passant devant la belle mais austère chapelle Saint Gens.
De la route, nous voyons le sommet du Castelas au centre, le rocher de Baude à gauche et la combe de Badarel sur la droite
Une belle mais sportive balade de 11km500 pour un cumul de dénivelé de 685m environ.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
2 commentaires -
Il s'agit là d'une de nos balades préférées. Courte mais présentant des paysages sauvages superbes.
Il fait froid ce matin là quand nous démarrons la rando.
La voiture garée au parking des gorges de Trévans à la sortie du village d'Estoublon, nous filons sur un sol gelé et dur mais nous sommes relativement bien abrités du vent.
Nous passons le pont sur la rivière Estoublaïsse qui roule des eaux gris/vert probablement très froides, on ne va pas en tester la température !
Le sentier passe en balcon taillé dans la roche
avant d'arriver au confluent de l'Estoublaïsse et du Clovion. Nous laissons la passerelle qui remonte vers le ravin de l'Escale, ce sera notre retour, et prenons le sentier étroit et raide qui suit la rive gauche de l'Estoublaïsse.
Montée rude mais régulière qui peu à peu sort des gorges pour prendre de la hauteur
alternant les bois de chênes de hêtres et de pins, la sente grimpe inlassablement jusqu'au pas de Turquet.
loin en face sur l'autre versant, gros coup de zoom sur les ruines du vieux Trévans, haut lieu de la résistance.
Un premier replat donne un peu de répit et du soleil
avant de reprendre la montée vers le pas de Turquet dans une forêt de pins noirs
puis de hêtres.
sur le piton rocheux qui maintenant nous fait face sur la rive droite de l'Estoublaïsse, les ruines de la chapelle Saint André où nous allons faire notre pause pique nique, mais il y a encore du chemin à faire.
Le vénérable érable et la Gazelle, une belle histoire !
la sente prend de la descente en direction du hameau abandonné et ruiné de Valbonette dans un beau bois de pins noirs
seul beau vestige de la vie qu'il y avait ici jusque dans les années 1930, un four à pain en très bon état.
La descente se poursuit jusqu'au "Jardin de Valbonette" petite prairie au bord de la rivière, le lamentable gite de l'ONF est presque aussi ruiné que le hameau.
nous traversons le "jardin" pour prendre la passerelle qui enjambe la rivière aux eaux fortes
encaissée entre des parois étroites l'Estoublaïsse donne ici toute sa puissance
remontée en face sur un sentier étroit qui revient en pente douce
et en sens contraire. Au carrefour marqué "pont romain" et "chapelle St André" nous quittons la sente principale et filons vers les ruines de la chapelle quillée là-haut sur son piton
le sentier qui monte aux ruines est étroit mais bien tracé, dans une végétation ayant tendance à regagner du terrain
les ruines sont au dessus de nous
nous arrivons sur le piton, les vestiges sont nombreux qui montrent qu'il n'y avait pas qu'une chapelle mais aussi une petite fortification.
l'intérieur de ce qui était la chapelle, maintenant à ciel ouvert !
Un peu plus haut, un coin de mur montre une fortification probablement plus récente, les pierres d'angle y sont nettement mieux taillées
Mais il en manque un gros morceau, écroulé dans le ravin opposé. Je redescend du perchoir afin de rejoindre la gazelle pour la pause de midi.
Retour vers les gorges de l'Estoublaïsse en revenant sur la sente principale
qui circule en balcon très haut au dessus de la rivière
Puis se dirige vers le Pas du ravin de l'Escale où nous coupons la rivière Clovion sur sa double passerelle
avant de remonter en face et passer devant la gravure sur roche "la nature a toujours raison".
le sentier redescend maintenant dans le bas du ravin de l'Escale pour rejoindre le confluent des deux rivières.
il nous faut encore retraverser le Clovion sur une passerelle
nous sommes maintenant en approche de revenir sur la sente prise à l'aller ce matin
traversée de la passerelle sur l'Estoublaïsse
et retour sur le sentier d'accès aux gorges.
Une bien belle balade hivernale d'environ 11km pour un cumul de dénivelé de 500m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Nous sommes trois pour cette belle et longue rando dans nos calanques, un tracé réalisé par La Gazelle.
Malgré les nuages bas et un tantinet menaçants nous garons la voiture sur le parking de la Gardiole et rapidement, dans un petit vent frais nous prenons la piste, plein ouest, de l'Estret.
Nous rejoignons le discret sentier Albert qui circule en balcon dans un espace minéral en direction du cirque des Pételins.
le vallon des aiguilles, sauvage et peu parcouru, est contourné, nous laissons de côté la sente qui descend à l'aven des Marseillais
puis nous arrivons en bordure du cirque des Pételins, ici la pierre est dominante. La sente par des lacets serrés, dégringole jusqu'au fond du vallon des Rampes
dans un décor de roches découpées superbes
au fond du vallon, nous remontons sur une centaine de mètres pour reprendre le sentier qui file vers le collet de la Réserve. En face de nous, la falaise des quatre Cantons s'illumine dans un rayon de soleil fugace
Au collet, le vallon de la fenêtre apparaît, nous descendons dans son vallon pour le remonter jusqu'au grand Estret
sentier peu marqué mais évident, quoique de multiples traces faites par les grimpeurs nous induisent quelquefois en erreur.
sur la gauche, la Fenêtre s'ouvre en grand
Quelques beaux ressauts à franchir, des marmites sont contournées
Vue latérale du vallon, les falaises abruptes laissent voir une roche tranchée net.
la sente passe juste sous la Fenêtre continue la grimpette dans un long pierrier
qui, enfin, arrive à proximité du grand Estret. Vue sur la baie de Cassis dans la grisaille et les falaises de Soubeyranes.
Nous prenons vers la gauche, direction le cap Gros. Un Cade Mourven multicentenaire résiste tant bien que mal aux assauts du temps et des éléments
Vue panoramique sur la Candelle et au loin, Riou, dans la brume de mer
Au cap, les vestiges du refuge et le vieux puits sont les témoins d'un passé glorieux
Puits à sec, hélas la sécheresse n'a pas épargné les calanques, loin s'en faut.
Petite séance souvenirs devant le Saut du Chat et notre descente par là, il y a quelques petites années, sans câble main courante, ni corde.
Le sentier file vers les Escaliers
et son goulet qui débouche face aux falaises du Devenson et au Val Vierge
A gauche, les Lames du cap Gros, en bas, les falaises du Devenson
droit devant, le magnifique Val Vierge et sa cheminée du Diable
Nous faisons notre pause ici avant de reprendre notre cheminement en direction du col de la Candelle par le sentier rouge puis le GR. Au col, remontée en direction du grand Estret pour filer vers le sentier Frager qui contourne le Mont Puget.
Nous réveillons un groupe de Craves qui s'envolent en criant
sous le ciel bien plombé nous marchons sur le sentier Frager, puis nous descendons par une sente discrète dans le cirque de Mestralet. En arrière de l'échancrure de Guillemin , Marseille est semble-t-il sous le soleil.
Sente caillouteuse, mais beau décor minéral encore une fois.
pour arriver tout en bas dans le cirque, un petit passage demande un peu d'attention et souvent, de mettre les mains...ou de poser les fesses.
Un étroit couloir entre deux murs de roche
et nous sommes sous le lierre qui tapisse la paroi , sous la roche, une source suinte une eau claire mais rare.
Nous laissons le cirque de Mestralet derrière nous et filons par le vallon de Chalabran jusqu'au parking de la Gardiole.
Une rando calanquaise de 15km pour un cumul de dénivelé de 730m environ
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Pour aller retirer, comme il se doit, notre crèche, nous sommes passé par les sources de l'Huveaune. Les orages de lundi et mardi précédants ont été violents, on peut espérer retrouver de l'eau dans notre fleuve.
Le ciel clair prévu n'est pas au rendez-vous, nous sommes sous un couvercle nuageux bas et l'humidité ambiante est forte, heureusement, il ne fait pas trop froid.
Nous garons la voiture sur la piste des Aumèdes à la sortie de Nans les pins et nous filons immédiatement vers l'Huveaune, notre Ubelka..
Paysage fantomatique, le brouillard est épais, le sol spongieux, gorgé d'eau.
rapidement nous quittons la piste pour remonter le fleuve par sa rive droite, cheminement plus aisé que par la rive gauche où nous aurions eu du mal à traverser le cours d'eau un peu plus haut.
Dès que nous sommes dans le vallon de la Castelette, le fracas de l'eau est assourdissant, Ubelka a repris son visage légendaire, vigoureuse et tumultueuse.
Il y a eu de plus grosses eaux du temps où la sécheresse ne sévissait pas aussi longtemps, mais ce n'est pas mal du tout, hélas si les pluies ne perdurent pas, Ubelka va vite redevenir un filet d'eau.
Un petit clip vidéo.
La source basse, celle indiquée par un écriteau, coule bien, mais les autres sources sont tout aussi abondantes, sauf celle de la grotte des Moulins, dommage.
Nous montons vers la Castelette par le sentier, heureusement que nous y sommes arrivés par la rive droite, car la traversée à gué pour prendre ce sentier aurait été délicate aujourd'hui.
En face de nous, le cirque des falaises du Caïre, nous allons tout là-haut.
Plus haut le sentier est coupé par la coulée d'eau d'une petite résurgence, bien que marquée sur la carte, je ne l'avais jamais vue autant en eau.
l'exurgence haute, coule à flots, la cascade est superbe, dommage que le sol extrêmement glissant ne puisse pas autoriser que l'on s'en approche un peu plus.
(forte pente + sol boueux + feuilles mortes = casse gueule assuré ! )
la remontée continue en direction de la grotte de la Castelette dans un sous bois très très humide.
et voilà l'entrée, bien connue de tous les randonneurs
Cette belle grotte abrite un gouffre qui donne sur la nappe souterraine qui alimente les sources, attention danger.
l'humidité qui suinte des parois et du plafond fait scintiller les gorgones de calcaire
Tout au fond, dans l'obscurité, l'eau affleure du gouffre, encore un ou deux orages et ça va déborder, transformant la grotte en résurgence.
la grotte de la Castelette est bien connue, les parois de l'entrée subissent les conséquences de cette notoriété, tags et graffitis abondent, reflets de notre société.
Un regard vers la vallon de la Castelette nous montre que les nuages bas, remontent lentement derrière nous.
Nous revenons un peu sur nos pas et filons vers le sentier qui permet de remonter sur les falaises du Caïre
encore un peu de grimpette, mais relativement facile
la vallée de Nans est sous les nuages, seuls quelques petits sommets émergent. Aucune visi lointaine, pourtant d'ici, on devrait voir le Régagnas et la Sainte Victoire.
Puis c'est la sortie sur la corniche des falaises du Caïre, ciel gris mais pas de brouillard...pour le moment.
à gauche, la barre du massif de la Sainte Baume est bien grisonnante, des colonnes de brume remontent dans le ciel
à droite, couverture totale !
Nous prenons la sente qui traverse le bois de yeuses et truffé d'avens pour rejoindre l'oratoire de N.D. des Adieux.
beau sentier, peu marqué où il faut bien rester sur la trace, une glissade dans un aven est vite arrivée (expérience vécue qui reste gravée dans la mémoire)
Puis la grande croix de fer de N.D. des Adieux est là, solidement ancrée sur son lapiaz
Nous retirons la crèche de l'oratoire, à quelques menus changements, nous constatons que des personnes y sont venues. Fleurs, statuettes, photos, cet oratoire garde tous ses secrets.
Rapide pause pique nique sur le lapiaz glacé, le brouillard est arrivé sur le plateau, nous allons y aller en plein dedans.
Nous longeons le bord de la falaise pour rejoindre, "sur l'autre rive" le sentier des Roys qui redescend pile poil, où est garée la voiture.
Nous traversons la route et nous voilà sur le chemin des Roys qui file tout d'abord vers le 3ème oratoire (en partant de Nans) celui dit de "Miette"
Bien dissimulé dans le brouillard ambiant, il apparaît d'abord comme une tâche blanche puis se laisse découvrir.
Miette, diminutif de Mireille en provençal, ce nom a été donné à cet oratoire car l'histoire raconte que Miette, jeune fille aurait eu la vie sauve en venant se cacher ici en 1851 lors de l'assassinat par des brigands de sa mère et de son oncle gardien de la grotte sacrée.
Comme sur tous les oratoires situés sur le massif de la Sainte Baume, la pierre est gravée de signes compagnonniques, Marie-Madeleine étant leur protectrice.
ici un Oméga
ici un fer à cheval
riches ornements des pilastres
Plus bas, on peut voir une ruine de cabane de charbonniers, un écriteau décrit ce qu'étaient les charbonnières. Le bois de chênes verts, les yeuses, étant très recherché pour la fabrication du charbon de bois.
Le 2ème oratoire sort lui aussi du brouillard, restauré, un écriteau renseigne sur son passé.
quelques gravures de compagnons sont visibles
nous dépassons le 1er oratoire, la descente continue sur cette piste utilisée depuis des siècles, c'est tout de même par ce chemin que Saint Louis et d'autres puissants montaient à la grotte sacré faire leurs dévotions à Marie-Madeleine.
Nous voilà en bas du chemin qui lui, file en direction de Nans, pour nous c'est fin de la rando.
Une belle balade, sous et dans les nuages, de 8km600 pour un dénivelé cumulé de 430m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
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