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Le samedi 1er Avril 2017 je serai à Gréasque, au festival Des Livres et Vous,
pour dédicaces de mes romans, en compagnie d'une vingtaine d'auteurs.
Je vous y attends avec plaisir.
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Une belle fenêtre météo nous permet de sortir dans les calanques, profitons-en !
Au programme, départ de Callelongue, et immédiatement direction, le rocher des Goudes, les Lames et les trois grottes du rocher Saint Michel, la grotte de l'Ermite, la grotte de Saint Michel d'eau douce, la grotte de l'Ours, puis ce ser grimpette sur le sommet du rocher st Michel, descente dans le vallon du Miouranier, remontée au col st Michel, puis remontée au pied du Marseileveurre par le vallon supérieur de la Mounine, retour par le vallon du Miougranier jusqu'à Callelongue, courte rando, mais avec des passages en hors balisage et quelques difficultés.
Au fond de l'avenue des Pébrons, à Callelongue, nous prenons le sentier balisé vert qui monte direct sous le rocher des Goudes, l'effet trompeur de perspective le montre plus haut que le rocher st Michel, ce qui n'est pas le cas.
Vu la grimpette, le village de Callelongue est vite en point bas
Nous emmenons avec nous, Claudine, une amie qui ne connait pas le rocher st Michel et ses grottes.
Au passage sous les Lames, nous laissons de côté le vertigineux Pas de la Demi Lune, et filons vers la première grotte du parcours.
la grotte de l'Ermite, dont l'orifice est visible depuis le village de Callelongue dans l'enfilade de l'avenue des Pébrons.
Pour y accéder, il faut passer un petit pas d'escalade, une corde remplace avantageusement l'ancienne sangle coincée dans une fissure de la roche
Vaste entrée, le sol part en forte pente vers le fond
où les belles colonnes de calcaire dessinent des figures surprenantes
retour vers la sortie
et panorama sur les Goudes et l'île Maïré, en haut à gauche de la photo, une corde d'escalade attend son grimpeur.
Direction la grotte st Michel d'eau douce, l'entrée est plus facile, l'intérieur nettement plus riche
je m'aventure un peu plus profond que de coutume, frontale allumée.
sortie et tout de suite, nous allons vers la discrète grotte de l'Ours, un petit ressaut à grimper et le boyau s'ouvre devant nous.
le sol est très humide et glissant
une chatière, dans le fond, je m'y glisse...
et me retrouve dans une belle salle d'où partent des boyaux qui filent dans les profondeurs...
retour vers la lumière, on m'attend.
voilà, j'arrive !
droit devant, en bas, Maïré et son Tiboulen l'île Peyro
dès la sortie de la grotte nous restons au plus près de la falaise et grimpons en direction du sommet du rocher St Michel
cistes et coronilles donnent des couleurs au sentier caillouteux
Sur le plateau sommital, la vue s'ouvre sur l'archipel des îles de Riou, la mer semble écrasée, ce n'est qu'une impression, nous sommes à environ 325m d'altitude.
pas de sentier, mais cheminement facile entre les bouquets de romarins, cistes et argéras
pour arriver tout au bout, plein sud, en surplomb du rocher des Goudes et du village.
pause photo souvenir.
retour vers la grotte st Michel d'eau douce
Asphodèle du plateau st Michel
pour prendre le sentier vert qui descend au col Bouvier, puis le rouge du vallon du Miougranier qui remonte en direction du Pas du Pin, sans y aller.
vue arrière et gros coup de zoom sur le trou du Chat
puis par un sentier hors balisage nous arrivons au col inférieur de la Mounine et sa "table".
où nous ferons la pause pique nique...vue superbe !
par une étroite cheminée, nous rejoignons le vallon supérieur de la Mounine pour grimper jusqu'à rejoindre le rouge que nous avons quitté un peu plus tôt.
vue arrière sur la baume de la Mounine et le vallon du même nom.
au pied de Marseilleveyre, nous restons sur le rouge, pour revenir dans le vallon du Miougranier et fermer la boucle, mais en faisant un tout petit détour vers le croix posée là en 1943, lors de l'accident du DC3 Dakota.
descente dans le Miougranier, nous passons au pied de le tête du trou du chat
et contournons par le haut, le vallon de Callelongue
pour rejoindre le GR qui arrive de la Madrague sentier du Président.
dernier regard sur le cirque des falaise de Callelongue avant de plonger dans le village par une sente caillouteuse à souhait.
balade de 7km200 pour un cumul de dénivelé de 580m sur une bonne partie de sentiers pentus et caillouteux.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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La remontée des gorges du Destel en intégralité, il y a longtemps que nous ne l'avions pas fait, c'est au programme du jour.
En effet, vers le milieu du parcours, une cuve quasiment infranchissable, oblige à remonter sur la falaise rive gauche par un ensemble de jolis pas d'escalade, ensuite, la plupart du temps, nous continuons vers les crêtes, cette fois-ci, nous allons redescendre immédiatement au fond des gorges.
Dès que nous passons le confluent avec la Reppe, le Destel nous montre qu'il y a un peu d'eau, mais rapidement nous nous apercevons que ce n'est que par endroits, l'eau s'écoulant sous terre le plus souvent.
nous nous engageons dans la véritable jungle, les "lianes" de ronces courent en travers du sentier, quelques fleurs apparaissent, ici, un massif de pervenches noyé dans la salsepareille.
les grandes cuves ne sont pas bien loin, en attendant il faut enjamber les gros rochers, les troncs d'arbres tombés en travers du lit du ruisseau.
la première cuve est là, juste après le sentier qui monte à la "Pierre Christianisée" où, aujourd'hui, nous n'irons pas.
un filet d'eau glougloute, rompant le silence enfin retrouvé, depuis que nous avons quitté les gorges assourdissantes d'Ollioules.
une chaîne aide au passage par le côté
puis de nouvelles cuves, à sec, suivent
la chaîne qui aide au passage de la longue dalle inclinée, bien utile contrairement à ce qu'on pourrait penser au premier abord.
au fond du goulet, un peu d'eau croupie...
puis encore une chaîne
et nous arrivons au passage où nous devons quitter les gorges pour éviter la cuve infranchissable, une chaîne pendouille sur le côté, accrochée à un arbre, un Dauphin bleu peint sur la roche...c'est par là qu'il faut grimper
encore une autre, puis encore et nous arrivons sur un premier balcon qui domine les gorges
là, un sentier discret redescend en pente ultra raide vers le lit du Destel, ne pas hésiter à bien obliquer la descente vers l'amont, pour ne pas se retrouver à l'aplomb d'un beau petit lac assez profond, situé juste au dessus de la cuve que l'on vient d'éviter.
la seconde partie de la remontée des gorges est tout aussi sportive, mais il n'y a plus aucun aménagement, il va falloir bien souvent chercher le passage quand le franchissement sera impossible
comme ici !, passage par la droite, "en sortant les mains des poches !"
populages des marais...un beau coup de jaune et vert lumineux dans le gris de la roche
les cuves se suivent, pleines ou vides le cheminement est chaotique
cuves faciles à passer, ou un peu moins...
le lit du ruisseau s'élargit, nous sortons des gorges et peu avant d'arriver au Broussan, nous prenons le sentier jaune à contresens qui revient en arrière par les hauteurs
direction, le four à cades qui est en hors balisage
nous retrouvons les roches des crêtes, puis nous quittons le jaune pour filer vers le four à cades, qui est juste derrière la ruine de la cabane des Carriers.
très beau four à cades, bien restauré, peut-être pas tout à fait à l'identique, mais ce n'est pas bien grave. ici, le cadier (enguentier) fabriquait de l'huile de cade à partir des souches de Junipérus Oxypérus, le "bon " cade, cette huile était, jusque dans les années 1950, d'une grande utilisation en pharmacie, cosmétologie et dermatologie, les bergers, eux, l'utilisaient depuis l'antiquité pour soigner les maladies des sabots des moutons....
à lire très bientôt, mon nouveau roman : "l'enguentière, la fille de la Sainte Baume" ...à suivre !
Orchys de Robert sur le bord du chemin
nous repartons de notre pause au four à cades pour reprendre le GR, qui file vers la barre des Taillans mais nous n'irons pas jusque là. Nous quittons le GR pour prendre le pointillé jaune, qui par une étroite cheminée équipée d'une corde, revient dans le Destel, rude pente, méchant éboulis, il faut se cramponner aux branches !
descente par la corde équipée de quelques nœuds qui évitent aux mains de glisser.
l'un après l'autre, une pierre ayant vite fait de dégringoler.
Nous faisons un détour pour filer vers le deuxième but de cette balade, une grotte difficile d'accès où il faut ramper pour y pénétrer.
Pas le temps de poser le sac, que déjà la Gazelle est en place...lampe allumée et à reculons...
je suis...juste le temps de faire rentrer le sac qui sera laissé à l'abri.
la frontale illumine les fines stalactites qui pendent au plafond, PAS TOUCHE ! ne réduisons pas à néant le travail minutieux et très lent de l'eau d'infiltration.
de même que l'on ne souffle pas dessus.
stalactite toute jeune, encore creuse...combien de siècles ?
méga stalagmite, toujours en formation, le sommet reçoit toujours de l'eau qui dépose son calcaire
magnifique luminaire
et il faut penser à ressortir, en rampant bien entendu, retrouver l'éclat du soleil
reprendre le pierrier et le lit du Destel
Fin de la balade !
La remontée intégrale du Destel c'est plus de 5km dans les flaques d'eau, cailloux, rochers et cuves du ruisseau, ensuite il faut revenir, et ce n'est vraiment en ligne droite. prévoir le temps qu'il faut, le cheminement étant assez lent, surtout quand on prend le temps d'admirer la nature !
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Il y a quelques mois nous avions posé une statuette de David, quelque part sur un piton rocheux dans les calanques,
clic ici pour l'article du blog,
De loin , lors d'une autre rando, un gros coup de zoom nous avait prévenu qu'il était tombé, victime de la tempête. Mais tombé intact quelques mètres plus bas, dans un buisson de romarin, nous allons profiter de cette balade pour essayer d'aller le récupérer.
Nous démarrons cette rando du petit parking situé au Mont Rose, à la Madrague, par le sentier du Président puis plus loin, la corniche Salis.
Sur l'esplanade qui offre un bel espace et un terrain de jeu de boules, le printemps est là, des fleurs en quantité et des amandiers fleuris.
Nous filons par le sentier du Président Péliccié, (non pas l'autre !) double balisage GR rouge/blanc et le noir.
là, encore les fleurs de printemps sortent de terre
La première asphodèle de la saison
passage entre la Vierge et ses Capucins, grimpe de quelques ressauts faciles
et nous sommes au col de Brès. En bas, les Goudes et l'île Maïré. Et encore des fleurs...
Narcisses douteux
Cistes en train de se faire butiner
Nous quittons le GR sentier du Président pour le pointillé noir, corniche Salis, dite aussi "corniche rose" de par la couleur des rochers depuis qu'ils ont été colorés par les largages de retardant lors de l'incendie où un Canadair s'était écrasé dans les environs.
coronille à tige de jonc
un petit couloir nous mène sur le sentier jaune, tout près de la, pointe Piazza (en l'honneur d'un autre célèbre Président et inventeur de la carte postale imprimée ! eh oui ! ) .
plus loin, nous passerons juste au pied du pic des Familles, mais pour le moment, apprécions la vue, sur "l'autre côté des calanques" le rocher des Goudes et au loin l'archipel des îles de Riou
Nous quittons le sentier pour aller vagabonder sur les hauteurs et les falaises un tantinet "à pic" afin d'essayer de récupérer notre David.
et voilà ! il était pas loin...euh...rire !
mais il aurait pu tomber beaucoup, beaucoup plus bas !
Retour sur le sentier civilisé, et direction le sommet de Beouveyre, mais en passant par un étroit goulet, le Pas de Gracia.
Ce qui nous vaudra le regard étonné d'un groupe en train de pique niquer, qui nous a vu arriver...du rebord de la falaise ! mdr !
Là, nous redescendons illico par le sentier bleu et son petit pas de désescalade.
équipé d'un câble
puis ce sera la descente par le couloir qui dégringole au col des Chèvres, où immédiatement nous prenons le sentier vert qui descend au Pas de la Cabre, par un étroit couloir d'aragonite.
direction le vallon des Aiguilles, un des plus beaux décors des calanques (à mon humble avis) .
puis sortie temporaire du couloir d'aragonite pour filer latéralement sur la corniche Marius, qui mène à la grotte de la Colonne, dite aussi grotte Marius.
La corniche Marius, un tantinet exposée
la grotte est en vue, le pique nique aussi ! On va être bien ici dans ce décor sauvage, et pourtant à moins de 500m à vol d'oiseau de...Marseille !
les superbes concrétions de la grotte. Des tuyaux d'orgues magnifiques.
et la vue sur la fameuse colonne !
panorama sur la colonne et le vallon des Aiguilles.
Nous reprenons la corniche Marius pour revenir sur le sentier vert qui dégringole, le mot n'est pas exagéré, vers le Pas de la Cabre
c'est parti !
remontée vers la roche trouée, dite "Trou de la Lune" hélas lamentablement tagué, nous ne ferons que passer.
pour continuer à monter et prendre le sentier noir qui va nous ramener à la Madrague.
belle descente dans un éboulis salement raide.
passage en hauteur sur les vestiges de l'usine de plomb, ses chambres de refroidissement des lingots de métal (saumons de plomb)
et de la cheminée rampante qui évacuait les fumées toxiques sur les hauteurs, laissant planer les jours sans vent, un nuage jaune de la plus mauvaise augure sur le village de la Madrague MontRedon.
Plus bas, une jolie pinède est parcourue par une multitude de sentiers, on va prendre celui qui se dirige vers le Mont Rose et qui descend...ici le balisage noir est invisible, aucune importance.
pour arriver à notre point de départ.
le David sera remis en place, au même endroit ou ailleurs, mais un autre jour.
Une très courte balade de 7km, mais avec un cumul de dénivelé de 540m et quelques passages exposés.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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