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Ce plateau du Siou Blanc est une mine de petites merveilles, il faut parfois chercher un peu car les cartes ne sont pas à jour et parfois même, un tantinet fausses.
Mais l'arche de Garoute, dite aussi arche de Belgentier ou plus simplement Pont Naturel, c'est assez facile à trouver.
D'où que l'on parte, se diriger vers les Morières et la Citerne Neuve, indiquée mais mal placée sur la carte IGN, mais le sentier qui y est tracé juste à côté est bien à sa place, il est balisé en vert, façon balisage "à l'arrache" , mais c'est bien qu'il soit là.
Nous partons du parking sur le bord de la route, il n'y en a qu'une qui traverse le plateau, au lieu dit "le chêne de Mistral".
Direction de la piste dite "du Centre" et le sentier de Citerne Neuve que nous remontons.
Le sentier, large au début, passe le long d'une clôture électrique, où la semaine passée il y avait des vaches, aujourd'hui, elles sont ailleurs, nous les avons vues vers l'aven de la Solitude.
Citerne Neuve est vite atteinte, le sentier commence à monter un peu plus raide et devient plus étroit. Sur la porte de la citerne un écriteau des E.T indique "pont naturel, 1 heure".
Ce plateau est truffé d'avens et de gouffres, pas toujours bien signalés, s'aventurer hors sentier demande d'être vigilant, ici sur le côté, un bel aven est simplement barré par quelques branches. Cet endroit reste "sauvage" et "nature" est c'est tant mieux, chacun devant assumer sa sécurité et prendre ses responsabilités.
derrière l'épaisse végétation, se cachent des roches étranges, aux formes découpées...
au prix de quelques passages en broussailles et branches basses qui s'accrochent partout, on peut y aller jeter un coup d’œil.
plus haut, la forêt s'éclaircit un peu, de beaux vieux chênes bordent parfois le chemin.
Petite halte au Pas du Pilon, le point haut de ce sentier.
et sortie du balisage pour grimper sur une dalle qui offre de belles vues
sur la vallée, en bas au loin, mais aussi sur une forêt de monolithes rocheux qui parsèment le massif.
la sente commence à descendre, de plus en plus raide, ici l'aven "Après Bure" repéré par les spéléos, et barré lui aussi de branchages
entre les feuillages, on voit au premier regard un grand arbre mort qui est couché en travers, non, ce n'est pas un grand arbre, c'est de la roche, l'Arche de Garoute, magnifique pont naturel de 35m de long qui prend naissance dans un bassin maçonné pour récupérer l'eau de ruissellement.
une tête de Varan sort de la forêt !
Nous faisons notre pause ici sur la dalle pentue qui alimente le bassin quand il pleut, puis nous filons vers le GR tout près pour commencer notre boucle de retour, l'arche est laissée derrière nous.
le GR offre un point culminant et un belvédère signalé en jaune sur la roche.
retour sur le GR, direction le collet du Lentisque, où nous prenons un sentier qui monte raide, non balisé.
il nous emmène sur une butte où est installée un des nombreux pylônes qui servent à mesurer la vitesse du vent à différentes hauteurs, des mini éoliennes sont fixées à tous les étages et effectuent les mesures.
le sentier s'enfonce dans la forêt de chênes et yeuses, sente pas toujours bien tracée, mais qui ne pose pas trop de problèmes
la descente en direction de la piste du Centre, nous fait passer à proximité de la Baume Dei Lumes déjà vue,
puis par un jeu de sentiers peu évidents nous allons vers la roche déjà vue elle aussi "la Tête du Marquis" sa conjointe la Marquise étant bien cachée pas très loin d'ici.
Retour à Citerne Neuve et reprise du même parcours que le matin pour revenir au Chêne de Mistral.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Le plateau du Siou Blanc, dans le Var est une magnifique zone naturelle encore bien préservée, voire un peu sauvage même, et c'est très bien ainsi.
Nous y venons souvent, de nombreux articles sur ce blog en témoignent, mais nous avions en tête de rechercher quelques curiosités dont nous avions glané de minuscules renseignements ici et là De belles curiosités naturelles, bien entendu et dans cette grande étendue, au relief géologique étonnant, ça ne manque pas.
Cette fois-ci, nous irons en direction des Morières.
La voiture est garée sur la parking vaguement aménagé devant le grand Chêne de Mistral et nous voilà partis, direction, le puits de Junca, perdu dans la forêt.
Le plateau du Siou Blanc est truffé d'avens de gouffres et de grottes, il ne retient pas l'eau des pluies ou de la fonte des neiges, voir ici clic, qui s'infiltre immédiatement dans le sous-sol, ce qui rend la présence de puits absolument précieuse. Ici un puits ou une source...ça ne se dit pas...enfin, pas trop...comme l'aurait dit Marcel.
après un bout de chemin sur la piste, nous prenons une sente qui rapidement s'enfonce dans la forêt de chênes, la trace est visible, à condition de ne pas la perdre de vue.
D'ailleurs, après quelques errements sans conséquence, la balade dans ces sous-bois étant toujours agréable, nous trouvons ce puits de Junca.
un beau puits, bâti et protégé, l'ouverture de la,porte révèle le malicieux système de récupération de l'eau de surface.
Nous revenons sur nos pas, et filons dans la forêt, peu de dénivelé, mais quelques dolines et partout, des avens, grands et répertoriés, ou petits et donc assez dangereux si on ne regarde pas bien où se posent les pieds.
la forêt s'éclaircie puis devient très clairsemée, une belle prairie, couverte de feuilles mortes en cette saison mais les nombreuses touffes d'asphodèles sèches laissent à penser qu'au printemps ce ne doit pas être si mal que ça !
les crocus sortent la tête de sous les feuilles de chênes
la barre des Morières est devant nous, il n'y a plus qu'à y aller, la grande piste forestière qui la longe nous indiquera quand nous y serons.
encore des crocus
la piste est coupée, nous filons par un large sentier, vers Citerne Neuve, quelques vaches sont en tenue d'hiver et derrière leurs fils électriques (les avens étant un gros danger pour elles) nous regardent passer, les distractions étant assez rares.
bon voilà, nous sommes dans la bonne direction, la remontée du chemin continue...
et par une sente raide, nous arrivons au gouffre des Cistes, un peu trop profond pour nous , il est contourné et nous continuons
une belle roche offre un abri avec banc de pierre, l'endroit est frais et humide, nous ne nous y attardons pas.
pour arriver sur une belle dalle sommitale, la roche que nous cherchons la "tête de la Marquise" est tout près mais nous ne la voyons pas (trouvons pas, erreur de jugement), dommage mais comme nous reviendrons ce n'est pas une grosse déception.
Par contre nous trouvons, son conjoint, plus difficile à trouver, la "Tête du Marquis" , facile à reconnaître, que c'est le Marquis, le cou est plus gros que celui de la Marquise ! (rire)
Une grosse roche en forme de tête posée sur un cou étroit
On redescend vers la piste, pour filer vers une autre belle curiosité
un gouffre quasi horizontal, la Baume dei Lumes, accès sans trop de difficultés
Allez...viens !
les lampes frontales découvrent des concrétions magnifiques, pas trop abîmées, j'en profite pour rappeler à ceux qui viennent dans ces grottes, de ne pas toucher aux stalactites, le travail de l'eau est toujours actif, ces concrétions sont vivantes, toucher de la main, anéanti en quelques secondes, le travail de plusieurs années, de l'eau qui dépose des micro particules de calcaire.
Il est temps de ressortir, au soleil, qui perce au travers de la végétation et réchauffe un peu l'atmosphère
pour filer vers une autre cavité, l'abri de l'Avelanier
Abri fermé par un muret de pierre, une jolie salle, servant visiblement de bivouac
convient parfaitement à un ermite qui ne craint pas les rhumatismes, c'est assez humide !
la vague sente dégringole entre les arbres, pour passer devant une autre petite grotte
la Baume du Paradis, joliment concrétionnée, elle aussi, sous une basse fissure, un réservoir en tôle galvanisée y a été installé et recueille l'eau qui goutte du plafond.
Il est temps de penser au retour, nous filons en direction de la piste, où là encore quelques belles roches aux découpes étranges nous attendent
Puis par un jeu de pistes et de sentiers, nous revenons au grand Chêne de Mistral, tout en se disant que nous allons revenir bientôt !
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
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Les gorges de Trévans, dans les Alpes de Haute Provence, nous y sommes déjà allés plusieurs fois, en variant les boucles possibles, celle-ci, la plus courte fait tout de même partie des plus belles.
Direction Estoublon, puis une fois dans le village prendre la direction de Trévans, une petit route nous emmène à un parking aménagé, se garer.
Ce matin là, le temps est gris, un bon vent souffle au niveau du parking, mais ne se fera pratiquement plus sentir une fois dans les gorges.
Nous franchissons le pont de pierre sur le torrent Estoublaïsse, et nous nous engageons dans les gorges, le sentier est creusé dans la roche, l'eau émeraude du cours rappelle celle du Verdon, pas très éloignée.
le torrent Clovion se jette dans l'Estoublaïsse, nous le laissons de côté, nous reviendrons par là, la grimpe commence rive gauche, la sente s'élève rapidement
une vire creusée dans la roche
et l'Estoublaïsse est de plus en plus bas, nous allons pendant un moment le perdre de vue.
le sentier grimpe maintenant dans une forêt de longs pins noirs, puis rejoint la sente dite du Belvédère, et redescend en direction du hameau ruiné de Valbonnette
en corniche, un vieil arbre semble dire "viens viens" ...
en face, au loin les cimes enneigées
descente vers le hameau, il n'en reste que quelques pans de murs, bien que ce ne devait pas être un grand village, d'autres ruines sont probablement enfouies sous l'épaisse végétation, il suffit de regarder un peu pour apercevoir, de ci de là des vestiges de murs qui peinent à émerger de terre.
seule le vieux four à pain est presque intact, avec un peu de restauration, il pourrait reprendre du service.
les premières primevères bordent le chemin, en petits bouquets qui donnent un peu de couleur.
au creux du vallon, d'autres ruines du hameau, dont cette bâtisse où trône une colonne de pierre qui fait poser question, j'ai ma petite idée, mais...pas évident.
Nous arrivons au bord de l'Estoublaïsse, dans une prairie appelée le jardin de Valbonnette, un refuge ONF y est...en bien piteux état, il est quasi certain que dormir à l'intérieur de cette ruine, serait plus dangereux que de rester dehors, même et surtout par mauvais temps. Un tantinet prêt à s'écrouler le refuge !
boiseries plus que pourries, qui tiennent encore debout par habitude.
Nous faisons notre pause ici, au bord du torrent, l'eau y est glacée.
Nous laissons derrière le refuge et le jardin de Valbonnette, pour franchir la passerelle sur le torrent afin de commencer notre parcours de retour par l'autre rive
au sortir de la passerelle, ne pas chercher à partir tout droit, le sentier n'est pas dans le décourageant éboulis qui est en face, mais bien discret, juste au bord de l'eau, à gauche.
rapidement il reprend d ela hauteur et petit à petit va quitter le ravin de l'Estoublaïsse pour rejoindre le torrent voisin, le Clovion
en haut, gros coup de zoom sur les ruines de la chapelle Saint André du XIIème siècle .
une grotte au dessus du sentier nous appelle, comment refuser, le détour est court nous y allons
jolie grotte, assez vaste sans être profonde, mais sans grand intérêt, nous revenons sur le sentier.
tout en bas c'est encore l'Estoublaïsse, la sente va virer fortement à droite et quitter ce ravin
au dessus, le feuilletage de la montagne est impressionnant, elle est prédécoupée, comme un cake !
après une belle descente sous les pins noirs, la double passerelle sur le Clovion, nous fait encore changer de rive
et passer en corniche sur un sentier où, sur une face lisse de rocher, figure cette superbe inscription : la Nature a toujours raison !
la sente descend en lacets serrés, retour dans le ravin du Clovion
pour arriver au sortir du défilé du Clovion, juste avant son point de confluence avec l'Estoublaïsse
encore une passerelle, sur le Clovion
puis une passerelle sur l'Estoublaïsse
et nous revoilà sur le parcours de ce matin, retour au parking.
Une agréable balade de 10km pour un cumul de dénivelé de 410m dans de superbes gorges, plusieurs variantes permettent d'allonger la rando.
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D'un petit "coup de voiture, nous allons voir les ruines du hameau de Trévans, ce qu'en dit le "wiki" :
Le nom de Trévans apparaît pour la première fois dans les chartes en 1157. Une abbaye, nommée Saint-André-du-Désert, y est construite au XIII e, devient un prieuré, puis est dévolue aux carmes. Elle est plusieurs fois prise d’assaut lors des guerres de religion, et finalement abandonnée en 1575, date à laquelle les Carmes s'installent à Estoublon, village très proche. Ils y resteront jusqu'à la Révolution.
Par arrêté préfectoral du 13 avril 1973, la commune de Trévans est rattachée, le 15 avril 1973 à la commune d'Estoublon.
Le village est actuellement laissé à l'abandon.
D'avril 1943 à avril 1944, "le camp Josette maquis de Trévans" abrita des résistants, une stèle nous le rappelle tout près du parking. Ici sans fouiller, j'ai trouvé un éclat d'obus tout près des ruines du village...
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Petite balade entre amis ce samedi, histoire de s'aérer les poumons.
Direction la face sud du massif de Ste Victoire pour une courte promenade à l'ermitage Saint Ser, qui même avec le ciel gris plombé, nous offre de superbes ponts de vue.
Au départ du sentier rouge, les crêtes de la ste Victoire sont sous la grisaille, mais il ne fait pas froid, c'est déjà ça de gagné.
au loin, sur notre gauche, les "gardiens" du refuge Baudino, au dessus de la Torque sont invisibles, la couche nuageuse descend vers la côte 850m environ.
Les entier permet un début de parcours à plat, puis rapidement la petite grimpette commence, le bon vieux sentier d'accès à l'ermitage étant coupé régulièrement de barrages de pierres limitant efficacement le ravinement.
Devant nous, la grotte aux champignons, laisse une tâche jaunâtre dans le gris de la paroi
Peu de fleurs, mais nous ne sommes qu'en février, seuls les romarins et les argéras donnent un peu de couleur.
Montée en lacets, bien agréable qui nous laisse le temps d'apprécier la vue qui s'ouvre au fur et à mesure de notre progression.
la roche "feuilletée" typique de cette face du massif commence à apparaître
arrêt obligatoire au petit belvédère, l'ermitage st Ser est maintenant tout proche.
deux trois virages et nous passons sous le petit pont de pierres qui permet l'accès à l’esplanade de l'ermitage
Dans le calme de ce matin là, l'ermitage se présente, au creux de sa niche, à flanc de falaise. Le sentier rouge continue derrière le bâtiment et se dirige vers le pic de Mouches, nous le laissons, ce n'est pas au programme de ce jour.
Et comme il est quasiment l'heure du pique nique, autant se mettre à table.
d'ailleurs, deux oiseaux viennent se joindre à nous, un accenteur alpin qui se délectera de quelques miettes de tarte
et un rouge gorge, plus timide mais non moins intéressé.
Nous revenons sur le sentier marron qui file vers le refuge Baudino, mais nous n'irons pas jusque là
les argéras bien fleuris illuminent le décor
Petit arrêt devant un écriteau annonçant que le sentier noir du col Vauvenargues est fermé temporairement pour cause de protection de la nature et des animaux.
Un peu plus loin, nous quittons le sentier marron pour revenir dans la vallée par une sente non balisée qui contourne le domaine de Genty
le massif se découvre un peu de sa masse nuageuse, nous terminons notre petite boucle en revenant au parking St Ser par un peu de cheminement en bord de route
Fin de la balade.
Une courte mais agréable balade de 5km pour un cumul de dénivelé de 250m.
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