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La pierre de Cassis c'est cette belle roche sous marine qui s'étire de la face nord-est du grand Congloue en direction...de Cassis bien sûr. Invisible de la surface cette roche toute en longueur culmine aux environs de 30m sous le niveau de la mer, ses tombants allant jusque sur des fonds situés à des profondeurs importantes, 62m et plus.
Autrefois, un beau filet était accroché à la pointe de cette roche et les photos sous marines prises du fond étaient spectaculaire, le filet a pourri, emporté par la mer et ses courants qui, ici, peuvent être violents.
A la pointe nord-est de Riou, se trouvent deux îlots, le petit et le grand Congloue, une zone interdite à la plongée et au mouillage est là pour protéger les épaves antiques découvertes par le Cdt Cousteau, il y a déjà fort longtemps.
Mouillage du bateau dans la zone autorisée, puis descente dans le bleu, un bon petit courant nous prend en écharpe, on le voyait bien depuis la surface, mais bon...
L'ancre est dans la zone des 40m, il a fallu lâcher beaucoup de mou, et maintenant il nous faut positionner l'ancre au fond, pour pouvoir la remonter sans l'enraguer ni labourer les somptueuses gorgones.
Vu le courant, pas étonnant que les gorgones soient aussi belles et abondantes, l'eau n'est pas trop froide, la visibilité plus que correcte
La vie sous marine est paisible, les sars se laissent aller au fil du ressac en petits groupes
Plus haut, lors de nos paliers de décompression, un joli banc de barracudas, est lui aussi calme et serein, normal, c'est l'heure de la sieste !
coup de zoom numérique sur les redoutables prédateurs, effilés comme des épées.
Une petite vidéo pour résumer cette superbe plongée...dommage ce courant qui nous a demandé beaucoup d'efforts de palmage !
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur ce site de plongée, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Ce dimanche 15 août, il fait chaud, certains massifs sont en "rouge" d'autres en "noir", heureusement, la ste Baume est "rouge" donc autorisée à la balade. L'envie d'aller an petite rando solo est trop forte, je me dis qu'en restant face nord et en cheminant sur les sentiers qui sont à couvert de la forêt, je vais profiter de l'ombre...
Je gare la voiture sur la petite route qui passe tout près de la ferme Giniez en essayant de ne pas gêner les riverains et je file vers la piste Giniez, j'ai à peine fait 50m en plein cagnard que déjà je suis en nage.
Une fois à l'ombre des beaux arbres de cette forêt relique, je cherche un cheminement plus discret que les sentiers balisés et connus, assez vite j'en repère un qui semble vouloir filer vers la montagne, dès le départ il grimpe fort.
des abords de la ferme Giniez, le massif coté Est.
Le sentier grimpe rude, puis oblique vers l'Ouest, j'arrive vers un très beau et gros chêne (pas celui de la photo) probablement plusieurs fois centenaire, puis tout près, une ruine circulaire, moins de 3m de diamètre extérieur, un ancien puits ? plus loin, à moins de 20m, les bases d'une construction, une bergerie ?
La végétation est en train de tout engloutir, les hommes ont quitté la forêt, la Nature digère lentement ce qu'ils ont abandonné.
la sente rejoint un sentier bien marqué, mais toujours pas balisé, il reste à niveau et file d'après mes estimations vers le vallon de Cèdres
Après un passage en superbe balcon à la verticale de la ferme Giniez, effectivement, je vois en point de mire le vallon des Cèdres et je devine l'emplacement de la grotte Betton.
Un sentier balisé jaune arrive de la droite et file vers les crêtes, celui-là je le connais, il est bien marqué et pourtant très peu utilisé , j'y vais.
De nouveau direction plein Est, puis rapidement après un virage serré, il file plein sud, droit sur la falaise, plusieurs ressauts sont à passer, parfois avec les mains
L'altimètre commence à flirter avec les 900m, je ne suis pas loin des crêtes.
La forêt disparaît, le ciel bleu azur et le soleil ardent confirment ce que je pense.
Encore quelques ressauts sympathiques à franchir
et me voilà sur les crêtes, un petit cairn discret signale juste ce sentier superbe.
A droite, les bâtiments de l'armée...
en face, plein sud et au loin, la mer...
à gauche, les sommets du massif, le joug de l'Aigle et le signal des Beguines...
Je n'irai pas jusque là, en plein soleil, mais je prend cette direction, en quittant le GR pour suivre la bord de la falaise au plus près, direction, le pas du St Pilon.
la chapelle Marie Madeleine, au bord de sa falaise, elle surplombe la grotte sacrée.
Je continue en bordure de la falaise et j'arrive au col de St Pilon, où de nombreux touristes/marcheurs viennent d'arriver, ils sortent de l'ombre tiède de la forêt et d'un coup, d'un seul, ils se retrouvent sonnés par un grand coup de cagnard sans pitié.
Je file vite vers la croix celtique et je m'y ressource un instant, malgré le soleil.
Descente par le pas de St Pilon, je passe la chapelle des Morts, puis arrivé sur le chemin des Roys, je file vite vers la croix de fer, en passant sous le monastère et la grotte sacrée. Il y a un monde fou, et pas que des pèlerins...en ce 15 août.
Arrivé à la croix, la forêt retrouve son calme, sa beauté et ses mystères, je ne verrai plus personne jusqu'à la voiture, bien plus tard dans l'après midi.
je quitte le sentier balisé pour rejoindre le pied de la falaise, l'aiguille de la Cabre...
quelques ressauts où les mains sont à sortir des poches
et me voilà à la grotte du Père Elie
Je ne m'y arrête pas et file par une sente un tantinet encombrée vers le lieu où je vais faire ma pause, l'ermitage Dalmace Moner.
Ces ruines du XIVème siècle tiennent encore debout, comme quoi les miracles existent ... mais le pan de mur menace vraiment.
Une bonne âme a eu pitié des marcheurs et a posé ici, sur la petite esplanade, un banc et un ancien prie-dieu.
Je m'y installe face à la vallée et au Plan d'Aups où des centaines de fourmis humaines grouillent.
L'ombre y est douce, peut être ai-je fait un petit sieston ?
Reprise du sentier et là, direction la magnifique mais délicate d'accès, Grotte aux œufs.
enserrée dans un étroit goulet, l'entrée se dévoile au dernier moment, que l'on vienne d'un côté ou de l'autre.
Cette grotte est une merveille de la Nature, déjà sa forme...vous voyez ? ça ne vous rappelle rien ? mais oui voyons, c'est bien ça...un sexe féminin.
Cette grotte m'a fait écrire un récit dans mon dernier roman "Petits mensonges entre amis", il faut dire qu'elle est chargée de symboles, de mystères et de pouvoirs.
Pendant des siècles, les femmes en mal d'enfantement venaient y jeter des "cocounets", petits reliquaires faits de coquilles d'œufs évidées et contenant un personnage en papier, la "légende" dit que souvent ça fonctionnait, d'ailleurs cette pratique est toujours en vigueur...il suffit de jeter un coup d'œil au sol, dans le fond sombre de la grotte et vous allez, comme moi écraser du pied, par mégarde...une coquille d’œuf. (Véridique...le culte y est toujours pratiqué, mais chut, c'est un secret... )
Bien entendu, ce mystère s'accompagne de rites païens, j'en parle dans mon roman.
*****
EXTRAIT :
La route de Plan d’Aups est totalement à l’ombre de la montagne, il fait froid et la fatigue commence à gagner le petit équipage.
Ils prennent une chaude collation à l’auberge et ensuite ils suivent la carraïre qui longe la falaise, vers l’est, en bordure des champs, puis ils s’engouffrent dans les sous-bois.
Ils cheminent sur un sentier étroit et malcommode qui se faufile dans une forêt épaisse et dense, même la puissante lumière du ciel de Provence n’arrive pas à percer la voûte formée par les arbres.
Aimé doit aider les deux femmes à franchir quelques passages difficiles, la pente est rude, le sol boueux est glissant.
Quelques signes apparaissent, Tanette est soulagée, elles sont sur le bon chemin, le rite va pouvoir commencer.
Le premier symbole est là, majestueux. Un chêne multi centenaire trône dans la clairière qui s’ouvre devant elles.
— Aimé, mon fils, va t-en là-bas voir si j’y suis...
Docile, le muet obéit, il entre dans les fourrés et en profite pour chercher quelques sanguins.
— Il vous faut ôter votre manteau, maîtresse, découvrir un peu de votre ventre et vous frotter au vieux chêne en tournant autour de lui et en récitant la prière que vous avez apprise.
Violette est en transe, elle se frotte vigoureusement, pourtant elle sait que tout ce qu’elle fait désormais est interdit par le curé, ces rites sont païens, elle ne pourra même pas se libérer à confesse, ni même en parler à sa mère.
Les deux femmes sont pâles comme des mortes, mais il faut continuer, elles n’ont plus le choix.
De loin en loin, quelques cailloux ovoïdes jalonnent le parcours, ça correspond bien à ce que la Noireaude lui a dit, il reste d’après ses calculs encore une heure de marche dans ces conditions. Il ne faut pas faiblir.
Tous les vingt cailloux en forme d’œuf, Tanette dit à Aimé de les laisser seules à nouveau, le rite doit être réalisé uniquement en présence de femmes, aucun homme ne doit voir ce qu’elles font.
Elles sortent de la biasse une poignée de cailloux blancs et, sur un lit de mousse elles disposent les petites pierres pour former une sorte de cœur, pointe en bas, plus haut que large, avec en son centre un galet rond.
« Ce cœur symbolise le sexe de la Femme, il faut en déposer régulièrement jusqu’à l’arrivée à la grotte, le caillou en son milieu…c’est l’orifice par où le pichoun tant désiré va arriver… »
Ces explications, c’est Noireaude qui les a chuchotées à voix basse en prenant des airs mystérieux.
C’est un secret de Femmes Initiées.
Au détour du sentier, la grotte s’ouvre devant elles. Aimé est resté en arrière, il en profite pour se reposer un peu.
— Dors un peu mon fils, tu as le temps, nous viendrons te réveiller quand ce sera l’heure de redescendre.
Esprit simple, il ne cherche pas à comprendre, il va pisser un peu plus loin et s’allonge au pied d’un cèdre immense. Se reposer alors qu’il fait jour, ça ne lui arrive pas si souvent, moins de cinq minutes après il ronfle, le dos calé contre l’arbre, son chapeau de berger à large bord sur les yeux.
« Les femmes c’est compliqué et mystérieux, au moins les brebis je les comprends… » Se dit-il avant de sombrer.
La grotte étroite et sombre a la forme d’une vulve, un sexe de femme géant qui pourrait avaler l’inconscient qui voudrait s’y risquer. Le sol descend dans les entrailles de la terre sans que l’on puisse voir jusqu’où il va, mais qu’importe, elles ne sont pas venues pour visiter.
On dit qu’un imprudent s’y serait aventuré, un long cri aurait suivi sa chute dans les ténèbres, sans que le bruit de son écrasement au fond ne soit entendu.
Il paraîtrait que ce boyau est sans fond.
Il reste un rite majeur à effectuer, jeter les offrandes au plus profond de la grotte.
Les deux femmes, en grand secret, ont travaillé à la fabrication des ces reliquaires, des coquilles d’œufs savamment évidées ont été garnies de petits personnages découpés dans du papier.
Ces cocounets doivent finir de convaincre les déesses qui hantent la forêt, à donner la fertilité au ventre de Violette.
Il lui faut pour cela réciter une sorte de prière dans une langue inconnue, trois fois, à chaque fois elle jette au loin un cocounet qui file dans les entrailles noires de la grotte magique.
Pour finir, Violette accroche aux épines de la roche des rubans multicolores en remerciement, les déesses aiment les rubans, ce sont des femmes...
....
Tanette est terrorisée, un peu à l’écart et à genoux, elle prie la Vierge Marie, et tremble de tous ses membres.
Epuisées et apeurées par tant de magie, elles reviennent sur leurs pas jusqu’à l’auberge, sans qu’un seul mot ne soit échangé.
*****
formes étranges sculptées par une nature mystérieuse, des chapelets d'œufs ...
sans beaucoup d'imagination, on peut un voir un bassin féminin, cuisses et genoux...
un beau drapé, là bas tout au fond, dans le noir...
encore des chapelets d'œufs...
Je suis toujours fasciné par cette grotte, même si je commence à bien la connaître, sans me presser, je remonte vers la sortie...
Retour à l'air libre, la forêt est toujours aussi calme, je descend vers la piste Giniez,
traverse le beau bois d'Ifs géants
dépasse l'oratoire dédié à la sauvegarde du Roy (St Louis)
sort de la forêt et laisse derrière moi ce massif chargé de mystères et de sacré.
Une balade d'environ 10km500 pour un dénivelé de 450m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Nous quittons St Etienne en Devoluy très tôt le matin pour arriver au point de départ de notre rando, aux alentours de 8h00.
C'est une grosse rando aujourd'hui, et en ce qui me concerne la forme n'y est pas...et n'y sera pas de toute la journée.
Direction le vieux Pellafol tout près du lac du Sautet, puis les Payas, puis de la piste pour arriver au col de Samblue et encore de la piste pour enfin arriver au chalet des Baumes à 1560m, point de départ des grimpes vers le toit du Devoluy, le grand Obiou à 2789m.
La grande tête de l'Obiou : testo de biou, ou tête de bœuf nom donné en rapport au caractère imposant du sommet.
Très peu de kilométrage mais un dénivelé de plus de 1200 sur moins de 4,5km pour aller au sommet.
Il y a beaucoup de brouillard ce matin, sur la route nous allons même surprendre une biche qui, bien vite, retourne à couvert dans sa forêt.
Arrivés tôt au Chalet des Baumes, il y a déjà pas mal de voiture et de nombreux marcheurs sont en route vers le sommet, nous ne seront pas seuls, c'est une rando musclée très prisée.
Le sentier grimpe raide sur la croupe herbeuse, le brouillard est dense, la vision restreinte...ce n'est pas plus mal, au moins on ne voit pas ce qui nous attend !
Ces longues montées, droites et interminables, ce n'est pas vraiment ce que je préfère, quant aux arbres, les derniers que nous voyons sont ceux du premier plateau, ensuite ce sera de la caillasse.
Les pâturages laissent la place aux premiers contreforts rocheux, nous passons le Pas du Vallon et sortons du brouillard, nous sommes déjà à 1900 m.
Superbe...nous sommes largement au dessus du coton qui forme une mer blanche où seules, au loin, quelques îles émergent.
Le sentier continue de grimper et contourne le petit et le grand Obiou pour accéder au parcours qui permet de grimper au sommet.
à gauche le petit Obiou, au centre, dans le Vé, la roche Pertusa, à droite le grand Obiou
Le balisage est quasiment inutile, il y a peu de possibilité de se tromper pour les marcheurs, la trace est évidente.
Nous tournons le dos au Bénitier, puis la grimpe commence, des cailloux, encore des cailloux...là, les traces de balisage aident à passer par où c'est le plus facile...ou le moins pire ! (rire).
cette montagne est un immense tas de roches éclatées !
Un quintette d'Aster des Alpes vient donner un peu de couleur, ici c'est rare, pas de végétation, peu de vie (à part les marcheurs et les grimpeurs) mais de la caillasse à profusion.
Nous sommes tout prêt de la grotte du petit Obiou, 2360m environ, je suis trop fatigué, je propose de nous y arrêter, d'autant que cette grotte a une particularité, elle abrite un mur de glace.
Nous quittons le sentier principal pour y aller, nous sommes à l'ombre du petit Obiou et rapidement la température baisse de plusieurs degrés.
Un souffle d'air froid sort de la grotte, nous nous équipons de la frontale et y entrons.
C'est glacial, plus de 20 degrés d'écart avec l'extérieur, pas étonnant qu'en plein été, il y ait encore de la glace ici.
Tout au fond, il y a la fameuse vasque gelée, celle qui donne naissance au mur de glace qui se situe dans la cavité inférieure, un boyau permet d'aller le voir, mais je renonce, il fait trop froid et la fatigue l'emporte.
Retour vers le grand éboulis, au soleil, le retour en descente va être "chaud", ça s'annonce plus facile, si l'on peut dire, de grimper que de descendre.
Nous revenons sur nos pas, nous allons descendre le grand pierrier, puis en bas sur l'alpage, nous ferons notre pause bien méritée, sur l'herbe, face au Bénitier.
descente face à la roche parfois...
Dans ce genre de descente, le laçage des chaussures est primordial, relâcher le laçage inférieur, bloquer les lacets dans les passants prévus à cet effet ou faire une demi clef, puis serrer au niveau du "coup de pied" afin d'éviter la butée des orteils au bout de la chaussure et de se blesser au niveau des ongles qui seront bien entendu, coupés très courts.
Le brouillard est en train de monter, lentement il s'engouffre dans toutes les brèches, le sommet du Bénitier sera épargné, mais la suite du parcours sera "dans les nuages" .
Au Pas du Vallon, il n'y a plus de soleil qui brille au dessus de la mer de nuages, nous sommes dans le coton.
De retour sur le grand pâturage, bien plus bas, le brouillard est parti, poussé par un petit vent, la vallée apparaît, enfin .
Une rando montagnarde de moins de 8 km aller et retour et de malgré tout, 900m de dénivelé.
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Au départ de la Cluse dans le Devoluy, il y a de superbes randos, celle-ci fait partie de celles que nous faisons et refaisons chaque année. Dans un sens ou dans l'autre, en début de printemps ou en pleine saison, le plaisir est différent mais toujours grand.
Arrivés à la Cluse, nous prenons la piste forestière qui nous emmène au bord de l'Abéou, parking de la voiture ici, ce sera presque 2km de piste, relativement désagréable comme toutes les pistes, d'économisé.
Nous passons le pont sur l'Abéou et le GR part sur la droite, tout de suite il annonce la couleur, ça monte !
clic pour agrandir
ça monte mais le cheminement est très agréable, nous passons le ruisseau de Pré Rond, puis après un passage sous les arbres, nous arrivons sur la butte où la bergerie de Boudelle domine.
derrière nous, au loin, la montagne d'Aurouze et son immense pierrier.
Tout de suite après, le GR file vers le col de Lauteret en traversant l'alpage, aujourd'hui les vaches sont un peu plus loin, les moutons un peu plus en altitude sur notre droite avec deux ânes en gardes du corps, les sonnailles tintinnabulent à tout va.
En point de mire, les gros rochers qui sortent des pâturages comme de redoutables dents, les Archers, et dans le Vé, à droite, bien plus loin, la tête des Ormans.
Jolie surprise, sur un rocher à gauche à une quinzaine de mètres, deux jeunes marmottons s'amusent au soleil sans se préoccuper de nous.
Puis, alertée, maman Marmotte sort du trou, inspecte la situation et se dit que tout compte fait, nous ne sommes pas dangereux et laisse les enfants jouer, le père est sorti, à jeté un coup d’œil et est reparti à ses occupations.
Un sentier nouvellement créé part sur la droite, direction le col de Plate Contier, brève discussion, nous faisons le tour en sens horaire ou le contraire ? En bonne prof de maths, la Gazelle préfère le sens trigonométrique...ça tombe bien moi aussi, le gros du dénivelé sera ainsi fait en une seule fois, nous pourrons profiter de la descente dans le superbe vallon boisé de Garnesier.
les Archers sont laissés sur la gauche, un chamois qui vient de nous apercevoir s'enfuit en bondissant, un rapace nous tourne au dessus de la tête, cherchant une proie.
La grimpette vers le col de Plate Contier est bien tracée, le dénivelé se passe sans aucune difficulté, les lacets s'enchaînent.
Au col, le temps devient gris, un vent frais souffle qui nous empêche de profiter de l'endroit, pourtant, quelle vue !
Devant nous le vallon de Garnesier, s'ouvre avec son bois, un peu plus bas. La pluie n'est pas loin.
A droite, le Pas l'Agneau qui ouvre la voie à la tête de Garnesier, sans ce temps gris et cette pluie probable, nous aurions certainement changé nos plans, la traversée du pierrier qui file vers le pas l'Agneau...c'est quelque chose !
Descente dans la végétation fournie, parfois le sentier de devine juste, ou alors est-ce la mémoire qui fait que nous restons sur la trace.
Droit devant nous, la Tour Carrée se profile, certainement sous la pluie...nous continuons à descendre dans les bois, pour trouver le sentier qui y va.
derrière nous, la tête des Ormans
Dans le bois, nous trouvons le sentier qui remonte raide dans une importante végétation, vers le col de la Tour Carrée, ça y est, il pluviote !
Et voilà ! il nous faut trouver un petit coin abrité du vent humide pour la pause pique nique, qui sera, n'en doutons pas, fraîche et rapide.
Le sentier qui file en balcon vers le col du vallon de l'Aup n'est pas balisé, il disparaît même par endroit dans les herbes hautes, un troupeau de vaches en train de ruminer ne se déplacent pas d'un pouce et nous regardent les contourner difficilement en évitant, autant que faire se peut, les énormes bouses !
la pluie est là maintenant, fine et insistante, elle remonte du vallon de l'Aup, nous bâchons les sacs et continuons.
Col du vallon de l'Aup, encore une grosse centaine de mètres de dénivelé, puis ce sera la descente...jusqu'au point d'arrivée.
Nous voilà en haut, descente vers le col de Lauteret et retour par le même sentier que celui du matin.
sauge des prés.
colchiques...serait-ce la fin de l'été ?
descente vers la ferme de Boudelle, l'ancienne, ruinée et prête à tomber.
le bois qui arrive au ruisseau de Pré Rond
et suite du GR vers notre point d'arrivée au pont sur l'Abéou.
Petit éboulement sur le GR à l'arrivée. Rafraîchissement des pieds dans l'eau glacée de l'Abéou...comme de coutume.
Une belle rando montagnarde de 15km500 pour un cumul de dénivelé de 930m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
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