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La combe de Curnier nous y étions déjà allés il y a environ 1 an, nous y revenons avec un plaisir non feint, cette combe est superbe.
Pas de carte ni de trace GPS fournies ici, pour éventuellement l'obtenir, utilisez la rubrique "commentaires" en bas de page .
Attention cette rando peut être DANGEREUSE et absolument à éviter si :
- pas assez d'expérience en rando de montagne et passages d'escalade
- pluie ou risque d'orage
- pas de chaussures adaptées
- présence d'enfants ou d'animaux dans le groupe qui se doit d'être restreint au mieux.
En aucun cas l'auteur de ces lignes ne saurait être tenu pour responsable en cas d'accident, cet article est un reportage, en aucun cas une incitation à la randonnée hors balisage, en passages difficiles, et dans tous les cas sans l'expérience nécessaire.
Au pied du Mont Ventoux, cette combe est un véritable coup de sabre dans la roche, parfois si étroite que pour y passer il faut se contorsionner.
Nous garons la voiture sur le parking Curnier, et tout de suite nous pénétrons dans les gorges. Le cheminement se fait sur un véritable torrent de cailloux rendant la marche difficile.
Rapidement le sentier se trouve enserré entre les parois rocheuses qui se rapprochent de plus en plus
Pour l'instant, le fond est sec, mais il semble que l'on entende couler de l'eau qui résonne dans la roche, y aurait-il un écoulement souterrain ?
Parfois, il faut se placer de côté pour passer, il y a peu de lumière qui arrive au fond de cet étroit canyon.
Et voilà, l'eau apparait, elle sort des cailloux et court sous nos pieds, pour replonger plus loin et à nouveau disparaître.
Les chaussures de rando sont dites imperméables...tant qu'il n'y a pas plus d'eau, allons-y franchement.
Les épaules touchent de chaque côté, le sac s'accroche à la roche...mais ça passe.
Il fait de plus en plus sombre, le coup de sabre dans la roche est assez profond. Avec la courbure naturelle des parois, nous ne voyons pas le ciel.
Il en faudrait peu pour que ce soit un tunnel, l'eau a fait ici un travail extraordinaire, il ne faudrait surtout pas s'engager dans cette combe un jour d'orage, le niveau doit monter assez rapidement et tout emporter.
La sortie de cette longue étroiture surprend par sa luminosité soudaine, pourtant bien affaiblie par l’épaisse végétation.
Ici, nous quittons la combe de Curnier pour continuer notre parcours par la combe de Bouisse, pour cela il nous faut prendre un sentier discret et ultra raide qui nous fait grimper sur un balcon sous roche, passer une vire aérienne et regrimper sur une croupe ensoleillée.
De là, un sentier à peine tracé nous fait redescendre dans la très sauvage combe de Bouisse que nous allons remonter par le fond du torrent à sec.
Cheminement dans les cailloux en alternance avec des passages sous les chênes, mais toujours la grimpe régulière et ininterrompue.
A un moment, le lit du torrent devient quasiment infranchissable, nous le quittons pour un sentier en sous bois qui file perpendiculairement rejoindre le haut du sentier balisé jaune dans le Vallon du Bonnet de Capelan.
De nouveau direction vers le nord, pour remonter ce vallon qui sent bon le Cytise et le Romarin chauds de soleil, et arriver au jas de Piegros, altitude avoisinant 1000m.
Pause ici, sous les cèdres et autres chênes majestueux.
Nous avons atteint le GR 91B, nous le prenons vers l'ouest pour rejoindre un sentier peu marqué qui file vers la baume du Chat
La baume du Chat, un étrange réseau de baumes, de trous, fermés ou à ciel ouvert, dans un ensemble envahi par les lierres qui s'accrochent à la pierre et filent vers la lumière.
L'ensemble sert visiblement encore de bergerie, le sol est constitué d'un épais tapis de crottes de biques et/ou de moutons.
La combe du Chat se trouve droit devant, direction, plein sud entre les chênes.
Par ci par là, des vestiges de charbonnières encore bien visibles
plusieurs abris sous roches sont aménagés en bergeries, délimitées par des murs en pierres sèches superbement réalisés.
La descente de la combe du Chat est un vrai plaisir pour les yeux.
Nous arrivons sur une large piste qui va nous ramener sur le GR 91 et l'endroit où est garée la voiture. Au détour d'un virage, le sommet du Ventoux émerge derrière le Grand Replantas.
Une rando d'environ 12km400 et d'un cumul de dénivelé de 650m mais qui présente de nombreux passages délicats et un cheminement difficile dans la caillasse des combes.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
7 commentaires -
Pour ce dimanche, c'est un petite balade à la Ste Baume qui sera choisie; Le vent souffle assez fort, nous ne cheminerons pas trop longtemps sur les crêtes.
La voiture est garée sur la parking proche de l'Hostellerie et nous filons vers le Pas de la Cabre en passant par le sentier du Canapé.
Sentier qui grimpe en direction de la grotte sacrée en passant dans les superbes sous bois de cette forêt relique, hêtres, chênes, ifs, tous les arbres ici atteignent des hauteurs que nous n'avons plus l'habitude de voir.
Melisse
Le travail de la Nature...naissance, vie, mort et recyclage d'un géant qui sert maintenant de nourriture à l'infiniment petit.
Le sentier du canapé doit son nom à ce rocher étrange, une longue brèche le partage en deux,
la légende dit qu'une jeune fille qui voulait "se marier" un homme, devait commencer par le convaincre de monter jusqu'ici, et ensuite, le tenant par la main, elle devait l'entraîner et traverser toute la brèche sans le lâcher, si c'était réussi, c'était le signe d'un mariage d'amour qui durerait longtemps...
Encore quelques centaines de mètres et nous arrivons au pied de la Grotte Sacrée, sans s'y arrêter, nous y reviendrons au retour. Nous prenons le sentier balisé rouge qui monte sur les crêtes par le Pas de la Cabre en faisant toutefois un petit détour par la grotte du Père Elie et l'aiguille de la Cabre.
Ce qui nous donne l'occasion de passer quelques ressauts sympathiques qui rompent la monotonie de la marche...
Sceau de Salomon
Belle vue aérienne sur la Plan d'Aups, la tour Cauvin et à gauche, le plan des mascos
Asphodèles
Tulipes australes
Le vent commence à nous fouetter, signe que nous arrivons tout près des crêtes
Et voilà, nous sommes arrivés au Pas de la Cabre, nous partons sans tarder vers l'est, direction, le col de st Pilon
Anthyllides des montagnes
en longeant les crêtes, entre deux rafales de vent, nous pouvons voir la chapelle du St Pilon, sur son rocher au bord du vide et à l'aplomb de la Grotte Sacrée
Le col de St Pilon, encombré de nombreux promeneurs sera vite dépassé, la croix Celtique sera aussi laissée de côté pour aujourd'hui et nous filons nous trouver un coin pour la pause, à l'abri du vent et face au soleil, le bau des Oiseaux va parfaitement convenir.
Ici, nous serons très bien au milieu de touffes odorantes de farigoulette.
Nous revenons vers le col de St Pilon
Dames de Onze heures
La chapelle des Morts (chapelle dite des Parisiens) est encore plus belle en cette saison, enfouie dans son écrin de verdure éclatante.
Nous pénétrons dans l'enceinte du Monastère, en gravissant les 150 marches d'escalier qui mènent à la Grotte Sacrée, Ste Marie Madeleine.
L'arrivée à la grotte vers 1900.
Le blason au dessus de l'entrée, gravé de fleurs de lys,témoignage des pèlerinages royaux
la Piéta.
Les vitraux...dans la lumière d'après-midi
Le calvaire, douzième station du chemin de croix.
Revenant au parking en descendant par le chemin des Roys, nous passons devant la source de Nans, longtemps considérée comme miraculeuse
Un "balisage" du chemin des Roys, hélas aujourd'hui bien dégradé et abandonné...
Le parking des trois chênes, dont ce tronc multicentenaire...mais rassurons nous, les chênes plus que centenaires sont encore nombreux dans cette forêt, souhaitons tout simplement que l'homme moderne et sa science ne leurs donne pas des "conseils" pour mieux pousser, grandir et prospérer !
Le monastère niché dans la falaise, la grotte est masquée par un peu de végétation, et tout là-haut, la chapelle du St Pilon.
Petite balade dominicale de 10 km, dans cette splendide forêt de la Ste Baume, joyau de la Provence.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
6 commentaires -
Direction Mazaugues dans la partie la plus à l'est du massif de la ste Baume, objectif, le Mourre d'Agnis.
Mourre...museau
Agnis...l'agneau
Le mourre d'Agnis devrait son nom à la forme de la montagne dans sa partie la plus à l'ouest.
Cette rando va démarrer par la visite de la glacière Pivaut, très bel exemple merveilleusement restauré de ce passé où des hommes depuis le milieu du XVIIème siècle récoltaient la glace dans les collines provençales et la stockaient dans des puits bâtis et semi-enterrés. Les métiers de la glace dans le massif de la ste Baume ont perdurés jusqu'à l'apparition des procédés de fabrication industrielle. Plusieurs glacières sont situées sur cette partie de la ste Baume, côté Mazaugues. D'autres moins nombreuses se trouvent dans les hauteurs du vallon du Fauge ou aux Encanaux côté ouest.
La glacière Pivaut ou glacière du Gaudin date du XIXème siècle, ce sera l'une des dernières construites. La fabrication industrielle et le transport rapide de la glace par chemin de fer vont mettre à mort cette technique et les métiers de la glace naturelle.
D'une hauteur de 23m et d'un diamètre de presque 18m elle pouvait conserver jusqu'à la saisons d'été plusieurs milliers de tonnes de glace récoltée en hiver dans les 3 bassins de gélation qui sont attenants à la construction. Chaque bassin avait une capacité de 750m3.
Nous filons à travers bois, rejoindre le large sentier qui va nous emmener au pied de la montagne, le gué sur le Gaudin est vite passé.
A travers les feuillages, dernier regard sur ce bâtiment témoin de ce passé qui a enrichi pas mal de personnes et tué beaucoup d'autres. Dans la "bataille" de la glace, les morts étaient nombreux.
Houx en fleurs
Nous rejoignons la piste balisée vert/blanc doublé de rouge qui va nous emmener aux ruines du hameau de la Salomone, une maison forestière flambant neuve y a été construite, visiblement occupé par un berger que nous verrons plus loin.
La nouvelle maison forestière sur l'emplacement des ruines de la Salomone.
Le berger prépare son troupeau avant de partir à l'assaut de la montagne, nous le reverrons là-haut sur les crêtes.
Une vaste prairie s'ouvre devant nous avec les ruines d'un magnifique mas, la Taoule.
très grande propriété, apparemment bâtie sur plusieurs étages, comme en témoignent ces belles voûtes.
En face de nous sur les crêtes, la Quille du Tillet, trône au sommet du Mourre d'Agnis. De gros nuages noirs arrivent, nous avons un instant de doute, y allons nous tout de même ?
Même pas peur des nuages ! c'est parti pour commencer la grimpette.
un très beau sentier passe sous couvert de végétation, il nous faut souvent écarter les branches ...et recevoir de pleines bouffées de pollen !
fleurs d'Amélanchier
La dernière partie grimpe sérieusement et revient dans l'axe du massif
pour déboucher sur les crêtes, la Quille du Tillet est là devant nous, percée de ces deux trous (regards) axés nord-sud et est-ouest qui servaient à viser des lieux bien précis.
La pyramide du Mourre d'Agnis, ou plutôt la Quille du Tillet sur la ligne de crêtes entre Signes et Mazaugues. Les limites entre plusieurs communes étaient souvent matérialisées par des ouvrages bâtis en pierres sèches. On se souvient , c'est ici, des "bornes" qui marquent les limites entre Ollioules et Evenos.
Ici le bâti a une forme tronconique et est percé de parts en parts par un regard qui permet de viser l'alignement de Signes sur Mazaugues. La Quille du Tillet sur le Mourre d'Agnis alt 919m, est haute de 4.30m .
Nous cheminons sur le sentier des crêtes, il nous faut trouver un coin pour la pause abrité du vent froid (oui, nous sommes en mai! ) et si possible, rêvons un peu...au soleil.
Pique nique vite avalé, nous repartons avant d'avoir trop froid. Plus loin, sur les crêtes, au carrefour du sentier qui descend plein sud sur la ferme d'Agnis nous retrouvons le troupeau vu en bas. Il est monté par le sentier ultra raide et passablement aérien que nous allons prendre à la descente.
Un Patou croisé ?
Le chien fait admirablement son travail, sa seule présence fait rentrer les brebis dans le rang !
A gauche versant nord, un sentier seulement indiqué par un cairn et balisé par les crottes du troupeau qui vient d'y passer, dégringole le long de la robine.
Vue arrière
la descente est rapide !
Pour revenir à la Salomone à travers une belle forêt
Nous revoilà sur la piste de parcours "aller", nous allons le quitter pour un sentier peu marqué qui passe par les vestiges du hameau du Clos de l'Héritière. Là aussi les ruines attestent d el'importance de ces constructions.
La Salomone, la Taoule, le Clos de l'Héritière et bien d'autres sont les témoins de ce passé glorieux du temps de la Glace Naturelle travaillée par les paysans.
La glacière Pivaut émerge de la forêt avec en arrière plan, le bau de st Cassien, nous arrivons à la fin de notre balade.
Cheveux d'anges.
Une balade de 16km300 pour un cumul de dénivelé de 540m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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Randonnée organisée en partenariat avec l'Office du Tourisme Intercommunal du pays d'Aubagne et de l'Etoile.
Pour cette balade au plus près des sources de l'Huveaune, il y a 34 présents et 4 accompagnateurs, Leslie, l'agent de la maison du tourisme, vient faire le point avant que nous démarrions.
Après les recommandations d'usage et tout particulièrement sur le principe "zéro déchet abandonné" que tous acceptent sans la moindre observation, nous partons.
Le soleil est au rendez vous, un petit vent nous évite de subir les premiers assauts de la chaleur.
Jluc guide la balade comme prévu, Yvette et Jacques assurent la liaison au sein de groupe et Alice ferme la marche.
Il ne s'agit pas de se contenter de marcher en pleine nature, le guide et les accompagnateurs sont là, aussi, pour commenter la rando. Histoire de l'Huveaune, nom des fleurs, patrimoine, environnement, etc.
Nous prenons la large piste de la Taurelle, à gauche de beaux chênes rouvres, à droite les prés colorés.
Au bout de la piste, l'étang de la Taurelle est envahi par les coassements d'amour des grenouilles, notre présence, pourtant nombreuse, ne semble pas gêner les protagonistes. Silencieusement, nous nous approchons pour écouter cette symphonie.
Sous les frondaisons, un Col-Vert attend notre départ.
Nous voilà arrivés sur les abords de l'Huveaune, dans la végétation serrée, se cache quelques vestiges de constructions anciennes, du temps où le cours de notre Ubelka était sollicité...
pour donner gratuitement de la force motrice. Des vestiges de béals apparaissent...en cherchant bien.
Pas mal de fleurs sur ce parcours, ici un ciste cotonneux, appelé "messugue".
Une prairie est longée , nous y faisons un petit regroupement pour parler de l'Huveaune, de ses caprices et de son passé.
Hélas nous sommes confrontés à une grande sécheresse, le fil de l'Huveaune est faible, voire inexistant, le passage à gué, qui parfois doit être contourné en franchissant un pont de bois caché dans la végétation, sera franchi sans mouiller la moindre semelle. Nous allons remonter le long de l'Huveaune par la rive droite.
Nous délaissons le GR 9 qui passe par la piste, pour prendre un sentier discret, en sous bois, de nombreux massifs de Cytise, colorent notre cheminement de jaune d'or.
En face de nous, bientôt, apparaissent fugitivement les falaises du Caïre, lieu de naissance de l'Huveaune.
Comme prévu, le lit est à sec, nous privant de ses gours colorés et de ces jeux de lumière sous les feuilles transpercées de soleil.
Ce que nous aurions du voir...photo du haut et ce que nous avons vu...en dessous. Triste et sec, ce lit du fleuve n'en est pas moins intéressant.
J'en profite pour descendre au plus près des berges sans y aller, et expliquer le processus "magique" de la fabrication lente et naturelle de ces gours, la formation du tuf et travertin.
Parfois, l'eau souterraine revient à la surface, au gré d'un sous sol plus ou moins imperméable.
La source "officielle" est complètement à sec, c'est fort dommage et nombreux sont déçus, mais c'est la loi de la Nature, ici, l'Huveaune est encore à l'état sauvage, il ne suffit pas d'ouvrir un gros robinet pour avoir de l'eau ! .
Il n'est pas loin de midi, nous revenons sur nos pas pour aller pique niquer dans la grande pinède située sur la piste des Aumèdes, de grands pins et des yeuses nous dispensent une ombre légère.
Il nous faut penser au retour, nous prenons la piste qui revient au pont sur l'Huveaune
et là, nous tournons à gauche, contournons la citerne pour remonter par un étroit sentier en forêt.
Belle remontée pas trop raide mais régulière qui sera passée sans souci, le groupe étant assez homogène et semblant apprécier ces passages en sous bois.
Nous contournons le domaine de la Taurelle, pour revenir sur la piste qui nous ramène au point de départ.
Une balade dans une ambiance fort sympathique, de 10km100 et d'un cumul de dénivelé d'environ 210m.
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