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Une petite balade dans les gorges du Destel pour y dénicher des sentiers oubliés, ou tenus secrets, ou tout simplement inhabituels, voilà le but de cette mini rando en kilométrage, pas vraiment mini en grimpe dans les éboulis, en passages aériens mais aussi dans une végétation qui pique, le tout sous un vent assez violent.
Pas de trace GPS, dans ces gorges, le précieux allié perd la tête et n'est d'aucune utilité, alors on ressort la boîte à bon sens (d'orientation), la carte éventuellement, et marche !
Parking le long des gorges de la Reppe au niveau du centre de dressage canin, nous traversons la route, un passage permet de se retrouver facilement de l'autre côté de la Reppe (marque bleue au sol) qui se traverse à gué.
Remontée le long de la Reppe quasiment à sec jusqu'à rencontrer les gorges du Destel, bien à sec, là aussi.
Le long de la Reppe, au printemps, les fleurs sauvages abondent et malgré le vacarme des véhicules sur la route toute proche, il faut prendre le temps de les admirer, dans le Destel c'est surtout de la caillasse que nous allons trouver, quoique...
Belle bourrache
Beaucoup d'arbres d'essences variées dans ces gorges, les figuiers abondent.
belles figues, les promesses risquent de ne pas être tenues, hélas.
par ci par là, un filet d'eau resurgit de terre et se cache à nouveau.
A droite en remontant le Destel, démarre le sentier jaune qui file vers le GR51 tout en haut des crêtes, nous le prenons, direction la grotte du Théâtre.
Nous quittons le jaune pour prendre un transversal balisé en rouge très effacé, nous passons sous la faille du Château du Diable
L'arche d'Alliance et les cordes qui aident à grimper au Château du Diable sont sur notre droite, vu les rafales de vent à plus de 100kmh, passer par l'Arche d'Alliance est un gros risque inutile.
La grotte du Théâtre, haute et majestueuse s'ouvre devant nous, par manque de recul, elle ne se laisse pas photographier de près, en entier.
la grotte du Théâtre
très belles et rares Lavatères
Nous redescendons le long de la paroi rocheuse par une sente connue des seuls sangliers afin de contourner le bau, ce qui nous permettra de remonter jusqu'à la grotte Ferrandin, une belle arête rocheuse exposée est passée avec prudence, entre deux rafales de vent.
Laitue vivace
Nous arrivons ainsi à une petite fenêtre dans la roche qui nous permet de passer de l'autre côté de l'arête rocheuse, nous sommes sensiblement à la verticale de la grotte Ferrandin, il n'y a plus qu'à remonter...
dernières Asphodèles
Nous crapahutons au mieux, en fonction du terrain et de la végétation piquante abondante
Orobanche
parfois, une sente se dessine, traversant le pierrier en diagonale et nous arrivons sur le sentier bien marqué qui passe sous la grotte Ferrandin et file vers les cordes du Château du Diable.
La grotte est vaste et offre un superbe point de vue sur les ruines du château d'Evenos, en face.
Le vent s'engouffre dans la grotte, il y fait très froid, nous prenons le sentier bien marqué, qui en pente raide, rejoint le GR 51 sur les crêtes
Nous suivons le GR jusqu'à retrouver le sentier jaune du départ que nous allons redescendre par le pointillé équipé de sa corde.
Auparavant, adossés au flanc Est de la barre rocheuse, au soleil et enfin abrités du Mistral, nous faisons une petite pause. En face la mer semble bien "remuée" autour des Embiez.
Le pointillé jaune passe par une étroite cheminée équipée d'une corde, malgré le vent qui s'y engouffre, nous passons par là.
pour nous retrouver sur une sente qui descend très raide dans la végétation au début, puis ensuite dans le pierrier laissé de côté le matin lors de la montée.
Petit détour vers la Salle de la Paix qui demande un peu de reptation sous terre pour y accéder, l'entrée est minuscule, hélas sans lampe la visite sera de courte durée.
Entrée en rampant à reculons dans la petite étroiture...
retournement dans la première salle, à peine plus haute, pour ramper à nouveau afin d'accéder à la seconde salle, nettement plus grande et complètement dans le noir.
quelques concrétions, éclairées au gré des coups de flash lancés au hasard.
Sans lampe ( bel oubli ! ) inutile d'y rester plus longuement, je ressors, dépité.
Sur l'arête du Château du Diable des escaladeurs se font secouer par le Mistral...
Retour dans des gorges par le sentier jaune.
Une toute petiote balade de moins de 5km pour un cumul de dénivelé de 350m... mais assez sportive.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
1 commentaire -
Cette fois ci c'est dans les Alpes de haute Provence , au sud de Digne que nous allons balader.
Les gorges de Trévans au départ du charmant village d'Estoublon offrent au randonneur des paysages superbes.
A l'entrée du village, prendre la direction "gorges de Trévans" et suivre la petite route jusqu'au parking obligatoire.
Un panneau ONF donne une idée du parcours, suivre le balisage, passer le pont sur l'Estoubaïsse, un nouveau panneau ONF propose deux circuits de rando qui peuvent d'ailleurs se mêler l'un à l'autre, ce que nous avons fait.
Le circuit de Valbonnette balisé par des dessins de tête de faucon rouge.
et le circuit du Belvédère. balisé par des têtes de chamois bleues.
...ça c'est la théorie !
En réalité, ce balisage n'existe plus, il a été bouchardé au profit (si l'on peut dire) du balisage jaune uniformisé mais sans que la "mise à jour" soit faite sur le panneau ONF, nombreux sont les marcheurs qui cherchent vainement les têtes de faucon, donc le bon circuit.
Un bel exemple de manque de coordination...ou de présence d'une belle rivalité.
Autre incongruité, à l'entrée du circuit de Valbonnette deux grands panneaux indiquent " sentier du Tuf interdit, risque d'éboulement" or ce sentier ne figure sur aucune carte et ne démarre que plusieurs kilomètres plus loin, en plus, cette soi disant "interdiction" n'est pas renouvelée à son départ. Conséquence, le randonneur qui ne connait pas bien la région évite consciencieusement de passer par ... Valbonnette !
Nous voilà partis sur ce sentier de Valbonnette, dès le début c'est superbe.
Nous traversons le grand pont sur l'Estoublaïsse et filons vers la chapelle st André, notre prochain objectif
Belle végétation et beaucoup de primevères au bord du chemin
les gorges de l'Estoublaïsse présentent de belles "marmites" où il doit faire bon de se baigner aux fortes chaleur, pour le moment l'eau est glacée de chez glacée !
quelques passages sous roches, sentier en balcon au dessus du cours d'eau
Amélanchier en fleurs
les gorges se ressèrent, le sentier est creusé dans la roche
primevères coucou
une passerelle se présente, nous la traversons pour changer de ravin, nous reviendrons vers l'Estoublaïsse plus loin.
pour arriver dans les gorges de son affluent, le Clovion que nous allons traverser sur une autre passerelle
passerelle qui semble butter sur un rocher. Nous remontons les gorges par un sentier agréable malgré la pente. En chemin, dans le ravin de l'Escale nous verrons un chamois, mais photo floue, dommage.
Sur une roche, une belle inscription dorée...
La Nature a toujours raison
nous ne pouvons qu'approuver cette gravure qui serait l'oeuvre de l’artiste Herman de Vries...
nous revenons vers le Clovion que l'on retraverse, les passerelles sont en moins bon état que les autres mais sans problème, puis remontée sur une sente qui traverse une forêt de pins longilignes
arrive sur un sentier en corniche, puis nous trouvons le sentier qui part à contresens vers la chapelle st André, là-haut sur son piton rocheux, c'est parti pour un aller-retour en grimpette.
petit à petit les ruines apparaissent, il est à se demander comment ces quelques pierres tiennent encore debout !
chapelle du XIIIème siècle semble t-il, des ruines de fortification apparaissent aussi, dont un vestige de donjon tout en haut du piton.
petit à petit la végétation reprend son territoire
une tour carrée, le donjon de la fortification ?
nous descendons de ce piton rocheux pour continuer notre parcours vers Valbonnette,
chacun a sa technique pour "passer" un arbre en travers du chemin
Longue descente pour revenir au bord de l'Estoublaïsse qui se traverse sur une passerelle branlante et bien abîmée
et nous atteignons le "jardin de Valbonnette", vaste prairie sous les arbres, le refuge de l'ONF est bien délabré et menace de s'écrouler
nous allons faire une pause pique nique ici, au bord de l'eau, la tentation est grande de prendre un bain, au moins les pieds !
Sourire crispé pour la photo, l'eau ne doit pas dépasser 4 ou 5 degrés...
longue remontée en direction du hameau ruiné de Valbonnette sous les résineux immenses
une marque de balisage "faucon rouge" oubliée par les bouchardeurs... nous laissons de côté le fameux sentier du Tuf soi disant interdit et continuons vers
le hameau de Valbonnette qui se singularise par son ancien four à pain en parfait état de conservation, les maisons alentour sont elles, bien ruinées.
y'apluka enfourner !
Nous laissons de côté le retour du circuit de Valbonnette pour continuer sur le sentier du Belvédère
qui au sommet nous offre de très belles vues sur les monts encore enneigés
Un passage présenté comme "aérien et vertigineux" est sécurisé par un câble, il est à se demander pourquoi ici et pas ailleurs ? le sentier est large et ne pose aucun problème
de belles plates bandes de primevères coucou ornent le sentier, il y en a partout !
Très longue descente vers les vestiges du château de Trévans recouvert par les lierres et son refuge ONF, vaste domaine qui fut certainement opulent
plus de toiture mais une couverture de lierre qui recouvre tout, créant de superbes jeux de lumière
Bassins à débordement et jeux d'eau, comme souvent dans les châteaux provençaux.
Nous poursuivons sur le sentier et revenons à notre point de départ, fin d'une belle balade d'environ 14km pour un cumul de dénivelé de 640m.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
6 commentaires -
Petit séjour dans ou à proximité des gorges du Verdon, pour cette balade dans les gorges, nous sommes allés sur un parcours superbe que nous connaissons bien, juste après Moustier ste Marie.
C'est la gazelle qui a réalisé cet article au format pdf.
Note : en bas de la page, faire défiler verticalement, un signe - + apparaît, clic plusieurs fois sur + pour zoomer le pdf.
4 commentaires -
Cette rando va trouver son point fort dans un des hauts lieux du patrimoine provençal, sur le versant de la ste Baume en direction de Signes se trouve un des chemins de la glace que parcouraient les convoyeurs de ce précieux produit au XVII et XVIII ème siècle.
Les charrettes filant un train d'enfer pour arriver au plus vite sur le lieux de vente de la glace stockée pendant l'hiver dans les glacières de Fontfrège, le Pont du Diable était réputé pour sa dangerosité, les convois ayant versé dans le ravin ne furent pas rares.
Aujourd'hui, de ce pont il n'en reste qu'un tout petit bout de pile, mais en cherchant bien, la pierre des chemins garde encore la trace des roues cerclées de fer des charrettes.
Les glacières provençales font partie du patrimoine exceptionnel de notre région.
Fabriquer de la glace sous le soleil de Provence, non ce n'est pas une galéjade marseillaise, cette activité lucrative mais à très haut risque a duré environ deux siècles jusqu'à l'invention des procédés de fabrication de la glace artificielle.
Pour cette rando, nous n'avons pas pris le parcours classique des randonneurs, mais un cheminement "maison" dans un site superbe.
clic pour agrandir la carte
Direction Signes dans le Var, où nous allons chercher la toute petite route bien cachée du vallon du Raby, nous la remontons jusqu'à l'oratoire marqué "Notre Dame des Anges" que je nommerais "celui d'en bas", puisque la carte IGN en porte une autre bien plus haut sur le sommet, là où nous allons, et qui n'est plus qu'un gros cairn surmonté d'une croix en bois.
Au pont, quitter la route et le GR et prendre la piste à droite pour se garer sur un emplacement de parking où peuvent se placer trois voitures maxi.
de belles roches découpées nous surplombent
Le cheminement se fera sur cette piste qui dessert quelques propriétés jusqu'à la source captée du Raby, ensuite un sentier non balisé mais évident grimpe jusqu'à ND des Anges "du haut".
Large sentier fort pentu parfois tracé sur un lapiaz ....
parfois encombré d'arbres morts qu'il faut contourner ...
Plus haut, la sente, nettement plus étroite, traverse une petite forêt de chênes
pour arriver sur les crêtes dans une belle prairie, où se trouve le vieil oratoire ruiné de N.D. des Anges "du haut".
l'oratoire de N.D. des Anges
Continuer plus en avant nous entraîne dans une propriété privée , chemin barré d'un écriteau, nous prenons à gauche à 90° une large piste herbeuse qui continue à monter vers Pédimbert.
de beaux pins qui par leur aéromorphisme nous donnent la direction du vent dominant !
La piste est quittée pour un sentier étroit qui descend fort dans une végétation dense,
nous arrivons sur une autre piste, puis retrouvons le GR quitté au départ, en face de nous, la face sud du massif de la ste Baume et dans le vallon, le Latay, le cours d'eau que nous allons remonter sur quelques petits kilomètres.
Nous rejoignons le GR9 et suivons la piste, puis le sentier qui longe le Latay, de jolies pinèdes sont laissées sur le côté
Le GR devient plus étroit, nous sommes sur le chemin de glace...
et là, dans le virage, juste au dessus du Pont du Diable, nous rencontrons des amis randonneurs blogueurs, les Gabians, avec qui nous partageons, entre autre, la passion des calanques.
Remarquez la jolie "gabiane" en peluche accrochée sac de Gabianika !
Heureuse rencontre entre passionnés de belles randos souvent sorties des sentiers battus.
Le site des Gabians c'est ici clic : sous le soleil exactement.
Nous laissons nos amis continuer leur balade, nous allons faire notre pause ici, il y a tellement de choses à voir et à "ressentir", (le Pont du Diable sera un élément "décor" de mon prochain roman...).
la pile du pont, seul vestige d'un passé difficile.
Un peu de désescalade facile pour aller se poser au bord du Latay, où une belle roche plate nous attend, de l'autre côté de l'eau.
la pile du pont et la petite cascade
pour traverser, il faut passer sur le tronc posé en travers
Voilà nous y sommes, belle pause dans ces petites gorges, le Latay coule tranquille à nos pieds, à voir la configuration des lieux, on ne peut que supposer que le ruisseau est parfois déchaîné !
Sur la rive opposée au sentier, coule en hauteur, un béal de dérivation du ruisseau qui alimentait un moulin, légèrement en aval, nous irons après la pause.
Reprise du parcours, nous remontons sur le GR
et filons en suivant le Latay, direction de belles ruines, juste après le virage à angle droit du GR,
Le hameau de Latay, à voir les vestiges, la bâtisse devait être superbe, murs hauts (deux étages) et épais , la végétation, petit à petit reprend ses droits mais n'a pas encore digéré, les murs en pierres.
Revenant sur nos pas, nous suivons le béal (tout petit canal) qui va nous conduire aux ruines du moulin
le béal permettait d'alimenter en eau forcée le roudet (roue à aubes) qui lui-même mettait en mouvement la meule courante.
la conduite forcée passe à l'intérieur (à gauche) du moulin pour entrer dans la machinerie
et en ressort par la bouche d'évacuation.
Il est temps de penser au retour, nous revenons sur le Latay que nous traversons à nouveau sur un pont de fortune et filons sur le GR sens du retour
ornières creusées dans la pierre par le passage régulier des roues cerclées de fer des chariots chargés de glace
petit tapis hélianthèmes
Nous revenons par le GR, dans le vallon de Masseboeuf
Puis, au point haut, nous redescendons en vers le vallon de l'Avène, en point de mire, la chapelle de Château Vieux sur son promontoire, notre prochaine étape.
ciste butiné
é
Petit détour pour aller jeter un coup d’œil à la chapelle en cours de restauration.
puis reprise du GR à la descente jusqu'au pont sur le ruisseau, nous traversons pour rejoindre la voiture sur le bord de piste.
Une balade d'environ 13km et d'un cumul de dénivelé de 640m.
Ce parcours emprunte dans sa partie "aller" des chemins privés, les utiliser se fait sous l'entière responsabilité de chacun.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
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