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La Parloire, ce coin de falaise qui vous renvoie en écho tout ce que vous lui dites. Un bien bel endroit, que ce coin de colline du massif de Garlaban.
Pour cette balade nous partons du parc de Pichauris, parking facile, mise en jambes assurée dans les grandes allées du parc aménagé.
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Au programme de bien belles curiosités, les grands Ubacs, le puits de l'Aroumi, le col de Tubé, le Jardinier, la superbe Baume Sourne, le puits du Murier, le Taoumé, la grotte de Grosibou, le col des Escaoupres, la plaine de Cheylan, la Parloire, la Barre Coupée, les ruines du château de Ners...
Le parc de Pichauris est un endroit très prisé pour les sorties dominicales. Tout est fait pour le plaisir des yeux, faux ponts en jolies pierres véritables, faux ruisseaux, fausses sources...enfin pas tout à faux tout ça, mais bien sec en vérité. Joli décor pastoral.
En face de nous la barre des grands Ubacs, premier objectif pour aller jusqu'au col du Régage, mais auparavant petit détour jusqu'à la table d'orientation avec belle vue sur le massif de ste Victoire
la ste Victoire, face sud...on va y revenir bientôt.
Un petit sentier grimpe dans une végétation qui pique jusqu'au col du Régage et passe sous la barre des grands Ubacs
Au col, un petit vent ne nous encourage pas à y séjourner trop longtemps, mais il a l'avantage de dégager le ciel.
Par le sentier jaune qui descend, main droite, nous filons vers le puits de l'Aroumi, balisage bien marqué, en contournant le haut du Grand Vallon .
Le puits de l'Aroumi ensoleillé et sa clairière sèche, pas bon ça ! ici normalement en cette saison, le puits déborde et ça patauge sévère tout autour !
Puits en fonction mais fermé par cadenas, il est réservé aux bergers et leurs troupeaux.
Mais le plus beau ici, c'est certainement le grand chêne qui trône dans la clairière...
le grand chêne du puits de l'Aroumi
Nous laisson derrière nous le Régage, le Defens et le mont du Marseillais avec ses antennes, pour monter vers le col de Tubé...
et redescendre immédiatement en direction du vallon de Précatori (sans y aller) avec un petit arrêt au puits du Murier bien bouché par des tas de pierres et autres détritus, comme toujours !
le faux-vrai puits du Mûrier
le vrai puits, ici, avec les maîtres des lieux qui prennent la pose...
où ici, maintenant, enfoui dans les argéras et les filaires.
le puits
Orchis dans la baouque
Au Jardinier, ancien plateau qui fut autrefois habité et cultivé (d'où son nom) il subsiste quelques vestiges végétaux de cette occupation par l'homme, cerisiers (en fleurs), figuiers, lilas et autres témoignages actuellement envahis par les pins et autres ronces.
montée vers la Baume Sourne, (grotte sombre) petite visite pour profiter d'un rare et bel éclairage,
bel éclairage qui permet de voir que les tags et autres graffitis abondent...l’imbécillité humaine n'a pas de limites, les rues de la ville ne suffisent plus à ces "néo artistes" !
Vu que le vent souffle bien, nous restons ici, juste au dessus de la grotte pour notre pause, ce qui nous permettra de rencontrer avec plaisir d'autres randonneurs (rando mardi 15/16) .
Suite de notre parcours en montant au col de Baume Sourne,
puis vers le Taoumé par la longue croupe qui le précède
Rapide passage devant la sortie de la grotte de Grosibou si chère à petit Marcel et son complice Lili des Bellons (souvenirs d'enfance M.Pagnol)
descente vers le col des Escaoupres
et une fois sur la grande piste, nous prenons le discret sentier qui traverse la plaine de Cheylan jusqu'au pas du figuier
la plaine de Cheylan
le petit pas du Figuier
pour prendre le sentier qui nous entraîne vers les belles falaises de la Parloire
puis la barre coupée et descente par le pas du Goï
Pour filer vers la Fève sans y aller et bifurquer dans le vallon qui va nous ramener à Pichauris en passant devant les ruines du château de Ners.
Vestiges du château de Ners.
Une jolie boucle (à refaire au printemps pour profiter des fleurs sauvages) d'environ 19km200 et 800m de dénivelé cumulé.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
3 commentaires -
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Une petite balade du côté de Sormiou ce matin là.
Calanque que nous connaissons peu et dont à mon avis la beauté est un peu surfaite ( pour les inconditionnels de Sormiou, non, pitié ne tapez pas sur la tête ! ) .
Au programme, une virée au cap Redon, un aller-retour au col de Luï d'Aï, changement de bord et aller-retour vers la très belle "calanque longue" qui précède la Palée.
Ciel gris et petit vent frisquet pour démarrer cette balade du fond de la calanque depuis le parking payant et honteusement cher.
Direction le bec de Sormiou par le sentier balisé en noir trait plein.
Cheminement facile avec quelques petits ressauts, juste pour la mise en jambes.
Le soleil tente de percer la couche de nuages et donne un tout petit peu de lumière sur les falaises du Devenson
Rapidement nous arrivons au cap Redon, bel endroit qui ouvre le regard sur la mer
tout en bas le fracas de l'eau sur la roche résonne contre la paroi rocheuse
retour sur nos pas, pour prendre à quelques centaines de mètres, le sentier noir pointillé qui monte au col de Luï d'Aï
Nous y sommes rapidement, le vent qui arrive sud-est nous prend de face avec vigueur.
ce col, c'est une superbe fenêtre sur l'archipel des îles de Riou, en face nous avons, à gauche le grand Congloué, le petit à sa droite peu visible car masqué par la perspective, Riou la majestueuse au fond et à droite au ras de l'eau l'île Plane la bien sur-nommée
Nous allons, curieux que nous sommes, jeter un coup d’œil à un vague sentier qui pourrait nous amener jusqu'à la Tiragne, côté large
de prime abord la descente en bordure de falaise est facile
mais passé la vire horizontale, non seulement ça se corse, mais les rafales de vent tentent de nous déstabiliser. Le passage semble délicat, on y reviendra dans de meilleures conditions...peut être.
Cette fois nous revenons vers la calanque, pour passer sur l'autre rive, retour par le sentier noir pris à l'aller.
Une fois traversé le village, et les derniers cabanons accrochés à leur roche, nous poursuivons en essayant de rester au plus près du bord de mer, sans suivre le GR qui monte sur les crêtes de Morgiou
le sentier est net, le cheminement est aisé
A la pointe de la Buse, il faut prendre un peu de hauteur, ce qui donne un point de vue interessant
et nous arrivons à la calanque dite "longue", superbe endroit encore bien sauvage, nous remontons le long et pénible pierrier du vallon pour aller faire notre pause sous un abri rocheux
bien pentu l'abri sous roche !
mais qui offre une vue exceptionnelle vers l'avant
et une superbe vision de l'arche de la Palée vers l'arrière.
Retour à Morgiou par le même sentier, impossible de se tromper, il n'y en a qu'un !
la descente du pierrier est délicate pour ne pas faire rouler des centaines de kilos de cailloux qui n'attendent que ça.
passage au dessus de la calanque de la baume de Lume
On met un peu les mains
et c'est l'arrivée à Sormiou.
petite mais jolie balade de 6km et 320m de cumul de dénivelé.
L’éditeur, l’auteur ou le diffuseur ne sauraient être tenus pour responsables dans
l’hypothèse d’un accident sur cet itinéraire, et ce, quelles qu’en soient les causes.
Pour les secours composer le 112
8 commentaires -
Un ciel mitigé pour cette belle et longue balade dans le massif de la ste Baume.
Pour ne pas avoir encore à subir la déconvenue de trouver le parc de la vallée st Pons fermé sous un prétexte quelconque, nous partons d'un peu plus haut sur la route du col de l'Espigoulier, là où un petit bout de piste rejoint l'autre extrémité du parc.
Nous sommes pratiquement à la hauteur du Gour de l'Oule, en face de nous, dans la lumière faiblarde d'un soleil qui se cache encore derrière les sommets, le bau de Bertagne nous attend.
Nous montons vers les barres du Pin de Simon, direction le col de l'Espigoulier par un jeu de sentiers, pour nous inhabituels.
Gros dénivelé sur peu de distance pour rejoindre, au plus direct, la pointe extrême des dents de Roque Forcade.
La barre du pin de Simon passée, nous sommes sur le large sentier qui mène à la Grande Baume, nous le quittons assez vite pour une sente qui grimpe fortement en direction du sentier des Aurens.
Sur une butte, quelques ruines et un amandier en fleurs, superbe !
La sente en forte pente traverse un bois de yeuses, visiblement ce sentier est apprécié par les VTT, les traces y sont profondes.
Arrivés sur le sentier des Aurens, nous filons vers la gauche, direction le col de l'Espigoulier, puis le doigt de Salomon, pointe la plus enlarguée des dents de Roque Forcade.
Un orchis...c'est le printemps ?
Au col, encore un peu de grimpe rude vers le doigt de Salomon que nous contournons par la gauche en longeant les falaises du plan des Vaches .
en bas, au loin ... la mer.
l'étroit sentier qui chemine au pied des falaises est à l'ombre, encore un peu humide de la nuit, prudence.
les falaises du mal nommé plan des Vaches ( le plan des Masques ! )
Pour remonter sur le plan des Vaches, il faut passer un petit ressaut, une chaîne plus gênante qu'utile y a été placée, elle a le "grand mérite" de cisailler le petit chêne qui depuis des années aide les randonneurs à passer par là.
puis c'est l'arrivée au dessus des dents de Roque Forcade, on voit bien le sentier que nous venons de prendre, au pied des falaises
Cheminement tranquille et facile sur le plateau, en direction du gouffre des Masques
Crocus...
Le gouffre des Masques, probablement une des sources qui alimentent la résurgence sous marine de port Miou.
Nous filons vers le col de Bertagne, nous y faisons une pause pique nique avant de grimper ...
( encore ! ) jusque sur les crêtes, près du pic et de ses installations de l'aviation civile.
le bau de Bertagne
Devant le monument des Excursionnistes Marseillais, nous prenons le sentier qui grimpe sur les crêtes
rude montée, mais qui, tous comptes faits se passe assez facilement, le soleil commence enfin à se montrer , il était bien timide jusqu'à maintenant.
redescente immédiate sur l'autre versant vers le col du Fauge, nous laissons le radôme et les antennes derrière nous .
le remarquable et remarqué, pin aux troncs multiples.
du col du Fauge, descente par une sente non balisée vers le pas de Cugens, et arrêt à la très belle Pierre Posée.
étonnante pierre posée.
belle curiosité géologique
le sentier passe en crêtes, traverse de gros amas rocheux
et rejoint le tracé jaune qui "évite" le pas de Cugens et revient juste au pied du bau de Bertagne
où nous prenons le sentier en forte pente qui descend en direct à la glacière du Fauge
pour une pause sur le banc !
le temps de jeter un coup d’œil à la glacière
et au système de levage, juste au dessus de la "fenêtre" .
retour au point de départ par le sentier classique du "tourne de st Pons" qui passe au dessus du gour de l'Oule
et à l'endroit où est garée la voiture.
Une balade un tantinet sportive d'environ 15km500 et plus de 900m de dénivelé.
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